Montrer le sommaire Cacher le sommaire
L’histoire d’Isabelle Pépin partait d’une belle intention. Comme beaucoup de gens, elle a choisi IKEA pour meubler son intérieur. Cependant, après un certain temps, les goûts changent ou le mobilier montre des signes de vieillissement.
Plutôt que de laisser son armoire s’empoussiérer, Isabelle a décidé de la donner à quelqu’un dans le besoin. Pensant faire une bonne action, elle a placé l’armoire sur le trottoir devant chez elle, accompagnée d’une affiche indiquant qu’elle était gratuite pour quiconque en aurait besoin. Selon le Daily Mail, tout semblait en règle.
Donner son armoire IKEA au lieu de la vendre
Donner plutôt que jeter, c’est un geste plein de bon sens. Que ce soit des vêtements trop petits, des jouets oubliés ou encore des meubles qui prennent la poussière, tout le monde y trouvent son compte. Et Isabelle Pépin, une mère célibataire en Angleterre, ne fait pas exception à cette règle de solidarité.
Un jour, elle décide qu’il est temps de dire au revoir à une vieille armoire IKEA qui encombrait son intérieur.
À voir Bientôt la fin d’IKEA ? Ce rival nordique va tout révolutionner en France
Plutôt que de l’envoyer à la décharge, elle choisit de la donner. Son idée ? La poser sur le trottoir devant chez elle avec une petite affiche : « À prendre, gratuit ». L’initiative est simple, et c’est un geste qui fait plaisir. Après tout, pourquoi ne pas permettre à quelqu’un dans le besoin d’en profiter ?
L’armoire trouve rapidement preneur, et Isabelle se sent bien d’avoir contribué à une bonne cause. Mais là où elle pensait avoir fait une bonne action, la réalité allait lui réserver une mauvaise surprise.
Quelques semaines plus tard, alors qu’elle a probablement déjà oublié cette histoire, un agent municipal sonne à sa porte. Une lettre à la main, il lui explique qu’elle vient de recevoir une amende de 500 livres, soit 600 euros.
Une sanction imprévisible pour un meuble IKEA
Après avoir déposé une armoire IKEA sur le trottoir, pensant qu’elle ferait le bonheur de quelqu’un, Isabelle se retrouve donc face à une amende inattendue. La raison ? Sa municipalité interdit les dépôts sauvages. Mais le pire, c’est que le délai de paiement est court. Deux semaines pour régler la note, sinon l’amende grimpe à 1 000 livres.
Pour Isabelle, qui vit seule, cette somme imprévue risque de peser lourd dans son budget mensuel. « Je peux payer l’amende, mais cela va rendre la fin de mois un peu plus difficile », confie-t-elle à Capital.
À voir Ils faisaient leurs courses chez Ikea sans rien payer, leur ruse redoutable
Ce qui agace encore plus Isabelle, c’est l’absurdité des règles. Elle voulait bien faire en vendant ce meuble IKEA et elle soutenait aussi une cause. « Nous sommes censés promouvoir un programme écologique, mais le Conseil inflige des amendes aux gens qui recyclent. », déplore-t-elle.
Elle craint que ces mesures découragent les gens à s’investir dans des initiatives vertes. « Je pense qu’ils essaient simplement de récupérer l’argent des gens et c’est tout simplement immoral. », ajoute-t-elle avec une pointe de frustration.
Qu’en est-il de cette règle en France ?
Vous demandez ce que dit la loi en France au sujet du dépôt d’objets sur la voie publique ou privée ? Si vous abandonnez des déchets encombrants, comme cette vieille armoire IKEA, préparez-vous à une amende de 135 euros. Et si vous tardez à régler, cette amende grimpe à 375 euros au bout de 45 jours.
En revanche, vous avez le droit de vous débarrasser de vos meubles, matelas, sommiers et gros électroménagers. À condition que votre commune organise des collectes. Que ce soit à date fixe ou sur rendez-vous, il suffit de vous renseigner auprès de votre mairie avant de déposer quoi que ce soit devant chez vous.