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Les passages cloutés existent pour protéger les piétons, mais souvent, ces derniers se retrouvent en panique au lieu de profiter de ce droit. Pourquoi cela ? Parce que trop de conducteurs ignorent les règles qui régissent ces zones cruciales.
Pourtant, un tel manquement peut avoir de lourdes conséquences : une perte de 6 points sur le permis, une suspension, et une amende salée.
Les conducteurs face aux usagers plus vulnérables
Quand nous parlons de « piétons », la plupart des gens imaginent immédiatement une personne marchant sur le trottoir. Mais saviez-vous que le Code de la route va bien au-delà de cette image classique ? Il inclut également les personnes en situation de handicap se déplaçant en fauteuil roulant. Aussi celles en rollers ou trottinette non motorisée.
Tous ces usagers partagent une vulnérabilité face aux véhicules, c’est pourquoi ils bénéficient des mêmes protections.
Les passages piétons représentent des zones critiques pour la sécurité. Pour garantir que les conducteurs respectent ces zones, des sanctions sévères existent. En cas de récidive, ces sanctions peuvent s’alourdi. Des mesures plus strictes, comme la suspension du permis, peuvent alors être envisagées.
Pourquoi de telles mesures ? Parce qu’encore trop d’accidents impliquant des piétons ont lieu, parfois avec des conséquences dramatiques.
Des mesures plus strictes pour les conducteurs
Les piétons bénéficient d’une attention particulière sur nos itinéraires, et à juste titre ! Avec leur vulnérabilité, il est essentiel de garantir leur sécurité. Notamment grâce à des sanctions renforcées pour les automobilistes qui ne respectent pas leur priorité. La Sécurité routière a pris cette question à bras-le-corps en imposant des règles strictes, surtout aux passages piétons.
Le Code de la route est très clair : dès qu’un piéton manifeste l’intention de traverser, même en l’absence de passage piéton, l’automobiliste doit lui céder le passage. Ce geste d’intention peut se traduire par un simple regard vers la chaussée ou un pas en avant. Les règles ne s’arrêtent pas aux passages piétons, même s’ils restent des zones de vigilance extrême.
Beaucoup pensent, à tort, que la priorité ne concerne les piétons qu’au niveau des passages marqués. Faux ! Même dans une rue sans marquage spécifique, dès qu’une personne veut traverser, le conducteur doit ralentir et laisser passer.
À voir Les conducteurs qui ne se conforment pas à cette obligation encourent une amende de 7 500 €
Cependant, si un passage piéton se trouve à moins de 50 mètres, le piéton devra l’utiliser. Cette règle vise à éviter les traversées dangereuses tout en offrant un cadre légal clair à chacun.
De lourdes sanctions encourues
La Sécurité routière ne plaisante plus avec ce genre d’infraction. Et les sanctions, renforcées par le décret n° 2018-975, sont là pour rappeler l’importance de protéger les piétons.
En refusant la priorité à un piéton, vous vous exposez à une amende forfaitaire de 135 euros. Selon votre situation, cette amende peut être réduite à 90 euros si vous payez rapidement. Mais attention, elle peut aussi grimper à 375 euros si vous tardez trop à régler l’addition. Et ce n’est que la partie visible de l’iceberg.
Les conducteurs qui commettent cette infraction s’exposent à retirer 6 points de leur permis. Dans d’autres cas (hors passage piéton), la perte est de 4 points. Mais au-delà des points, l’infraction peut également entraîner une suspension de votre permis de conduire pour une durée pouvant aller jusqu’à 3 ans.
