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Taxe foncière : tout ce que vous devez savoir pour être exonéré en 2024

Pour les propriétaires, la taxe foncière est un impôt obligatoire. Mais dans certains cas, une baisse et même une exonération sont possibles.

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Les avis de taxe foncière sont de retour. La rentrée est toujours synonyme de l’arrivée de cet avis qui, évidemment, ne fait pas plaisir aux propriétaires. Pour autant, ils doivent s’acquitter de cet impôt chaque année. 

La lassitude qui les envahit est d’autant plus palpable du fait des augmentations successives depuis des années. Cependant, il reste néanmoins des solutions pour atténuer cette imposition. Selon votre situation, vous pouvez même profiter d’une exonération totale. Quelles sont alors les options pour alléger cette contrainte pesante sur les propriétaires ?

Une taxe foncière en constante augmentation

Depuis quatre ans, la tendance à la hausse de la taxe foncière en France est indéniable. En 2024, cette dynamique ne fait que se confirmer, avec une nouvelle augmentation. En décembre 2023, l’Association des maires de France (AMF) et l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI) annonçaient une hausse minimale de 3,9 %.

Certains territoires vont même au-delà, augmentant les taux applicables, ce qui se traduit par des factures encore plus salées pour les propriétaires. À titre d’exemple, des villes comme Nice (+19,2 %), Saint-Étienne (+15 %), Nancy (+14,5 %), Annecy (+14,1 %), Villeurbanne (+10 %), et Montreuil (+5 %) figurent parmi les plus touchées, selon le rapport 2024 du cabinet FSL.

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Face à ces augmentations, les propriétaires tentent de trouver des solutions pour atténuer cette pression fiscale. Heureusement, des stratégies existent pour s’aider dans cette démarche.

Des options pour diminuer sa taxe foncière

Il existe diverses alternatives pour réduire cette imposition. Certaines catégories de contribuables peuvent accéder à des allègements significatifs. En outre, il est même envisageable de ne rien payer du tout en étant propriétaire.

La première piste concerne les propriétaires dont la taxe foncière représente plus de 50 % de leurs revenus. Une demande de réduction peut être formulée dans cette situation, car cette mesure vise à protéger les ménages aux revenus modestes face à des prélèvements excessifs, surtout en période de forte hausse des taux communaux.

Une réduction est également possible si votre bien locatif est resté vacant pendant trois mois sans que cela ne soit de votre ressort. De plus, les personnes âgées de 65 à 75 ans dont le revenu fiscal ne dépasse pas 11 885 euros peuvent bénéficier d’une économie de 100 euros sur leur taxe foncière.

Des exonérations selon votre statut

Encore plus avantageuse qu’une réduction, l’exonération de la taxe foncière peut s’appliquer dans plusieurs situations. Par exemple, si vous construisez un nouveau logement, vous serez exonéré de taxe foncière pendant deux ans.

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De plus, si vous rénovez un bâtiment agricole, comme une grange, pour le transformer en habitation, cela peut également vous donner droit à deux ans d’exonération. Pour les personnes de plus de 75 ans, une exonération totale peut être envisageable, en fonction de leurs ressources.

Enfin, ceux bénéficiant de l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA), de l’Allocation Supplémentaire d’Invalidité (ASI), ou qui bénéficient des aides de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH), peuvent prétendre à une exonération de la taxe foncière, sous condition de respecter certains seuils de revenus.

Autrement dit, le paiement de la taxe foncière n’est pas une fatalité. Mais il est impératif de respecter les conditions. Alors, renseignez-vous pour savoir si votre situation peut vous permettre de ne pas la payer.

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