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La crise qui touche le secteur du prêt-à-porter ne semble pas prendre fin. Après Camaïeu, Minelli, ou encore Naf Naf, c’est maintenant au tour de Zara de fermer ses magasins en France. Une nouvelle qui attriste non seulement les clients, les salariés, mais aussi les responsables locaux dans lesquels se trouvent ces boutiques.
Zara ferme les portes de ces magasins
Ces dernières années, le secteur de la mode en France est au plus mal ! À cause de l’inflation, plusieurs Français ont modifié leurs habitudes de consommation. De ce fait, ils n’accordent de l’importance qu’à ce qui leur est indispensable. Ainsi, ils font une croix sur les choses qu’ils ne jugent pas essentielles, à savoir les habits et les cosmétiques.
Aussi, depuis le confinement, les consommateurs ont pris goût aux achats en ligne. De quoi impacter les magasins physiques. De ce fait, plusieurs secteurs de la beauté et de l’habillage cessent ainsi leurs activités en fermant leurs boutiques.
Si certaines de ces fermetures sont dues à des problèmes financiers, d’autres sont motivées par une volonté de modernisation. C’est le cas du groupe Inditex, maison mère de Zara, qui a fermé ses magasins en raison d’une stratégie d’amélioration.
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Par conséquent, les magasins Zara qui se trouvent à Saint-Nazaire, Valence et Angoulême vont devoir fermer définitivement leurs portes. Et ce, d’ici fin d’année.
La marque ne présente pas de soucis de trésorerie
En effet, il faut savoir que Inditex ne présente aucune difficulté sur le plan financier. En 2023, par exemple, les bénéfices du groupe ont augmenté de 30 %. Ils ont ainsi atteint les 5,38 milliards d’euros, avec un chiffre d’affaires de 35,95 milliards d’euros.
Mais face à la concurrence des marques en ligne comme Shein, le groupe espagnol a décidé de se concentrer sur l’e-commerce. Par conséquent, ils ont donc pris la décision de fermer plusieurs de leurs magasins dans le monde.
En 2020, le groupe comptait 7 412 magasins et aujourd’hui, ils n’en possèdent que 5 700. En France, ce sont surtout les magasins qui se trouvent dans les villes moyennes qui en payent les frais.
Selon le groupe, « Ces concepts de magasin ne correspondent plus à l’expression actuelle de leurs marques respectives en termes de services, de taille et d’image ».
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Une stratégie qui ne plaît pas au maire de Saint-Nazaire
Cette stratégie d’amélioration n’a pas fait des heureux. David Samzun, le maire de Saint-Nazaire a fait part de son mécontentement face à la fermeture de ces magasins dans sa ville.
Pour lui, en quittant la ville, Inditex méprise les efforts « réalisés par la ville avec le Crédit Foncier qui gère le Ruban Bleu ». Il a aussi dénoncé un « mépris pour la province, le fort sentiment de déclassement des populations de ces villes moyennes » et a aussi fait part « d’un sentiment d’abandon ».
Cependant, Inditex nie le fait d’abandonner les villes moyennes. Ils rappellent notamment le fait que leurs magasins existent toujours dans à Bourges, Pau, Le Mans, Lorient, Brest et Angers. Et en ce qui concerne les employés de ses boutiques fermées, le groupe « leur a promis des reclassements, mais aucune garantie géographique ».
