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Partir à la retraite plus tôt que prévu, un choix pour certains, une nécessité pour d’autres. Pourtant, derrière cette décision se cache souvent une réalité financière difficile à ignorer. Et si une solution offrait la possibilité de prendre cette liberté sans trop sacrifier son portefeuille ?
Peu de personnes le savent, mais il existe une stratégie qui permet de quitter le monde du travail en avance.
L’âge requis pour partir à la retraite
L’âge requis pour obtenir la retraite a toujours été un sujet de débat en France. Puis, la réforme de septembre 2023 n’a fait que raviver les tensions. Autrefois fixé à 62 ans pour un départ à taux plein, cet âge se trouve désormais repoussé à 64 ans. Cette mesure vise en fait à optimiser la durée de cotisation.
Toutefois, il ne suffit pas seulement d’atteindre l’âge requis pour prétendre à une retraite à taux plein. Le nombre de trimestres cotisés reste également un critère essentiel. Ce total varie selon l’année de naissance de l’assuré.
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Par exemple, ceux nés en 1961 ou 1962 doivent valider 169 trimestres. Pourtant, les personnes dont l’année de naissance est 1968 devra en cotiser 172.
Pour ceux qui envisagent de partir plus tôt sans remplir ces conditions, le chemin s’annonce plus complexe. Une retraite anticipée sans avoir validé le nombre de trimestres nécessaire entraîne souvent une décote. Cela réduira ainsi le montant des pensions perçues.
Les seniors ayant droit à une retraite anticipée
Partir à la retraite avant l’âge légal est souvent un chemin difficile, mais certaines situations permettent de contourner cette règle. Parmi elles, le handicap figure en tête. Les personnes en situation de handicap peuvent prétendre à une retraite sans attendre les 64 ans requis.
Toutefois, elles doivent avoir un taux d’incapacité reconnu par la MDPH. Selon le nombre de trimestres cotisés, elles peuvent partir dès 55 ans. Ceux bénéficiant du statut de travailleur handicapé (RQTH), au moins 70 trimestres validés sont nécessaires pour un départ anticipé.
En plus des personnes en situation de handicap, certains travailleurs ont également droit à une retraite plus précoce. Ce sont notamment le cas des salariés exposés à l’amiante, une substance reconnue pour ses effets nocifs sur la santé.
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Pourquoi ? En raison des effets cancérogènes de cette substance, l’aide ACAATA permet à ses salariés de cesser leur activité bien avant. Ils ont ainsi le droit de partir à la retraite entre 50 à 60 ans.
À savoir que le départ anticipé pour ces travailleurs dépend du nombre d’années passées au contact de l’amiante. Ces mesures visent à offrir une protection à ceux qui se trouvent exposés à des risques graves pour la santé.
Ce dispositif de départ anticipé
Outre ces situations, il existe également un dispositif permettant d’accorder une retraite anticipée : la carrière longue. Cette situation permet à ceux qui ont commencé à travailler tôt de cesser les activités professionnelles avant l’âge légal. Il s’adresse aux personnes ayant débuté leur activité professionnelle entre 16 et 21 ans.
Selon les informations de la Cnav, près de 131 000 personnes ont déjà profité de ce dispositif. Il repose sur quatre catégories d’âges : 16, 18, 20 et 21 ans. Selon l’âge auquel un salarié a commencé à travailler, il peut bénéficier de la liquidation précoce de la retraite.
Pour avoir droit à ce privilège, il faut avoir cotisé au moins cinq trimestres avant 18 ans. Cependant, remplir cette condition ne suffit pas. Les personnes concernées doivent également totaliser le nombre de trimestres nécessaires pour prétendre à un départ à taux plein.