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La mauvaise nouvelle tombe pour le salaire de 3 millions de Français, personne ne s’y attendait

Cette rentrée ne rime pas qu'avec des bonnes nouvelles. La preuve avec cette conclusion de l'Insee concernant les salaires.

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À chaque rentrée de septembre, c’est la même rengaine. Les dépenses s’enchaînent pour les ménages qui voient leur salaire baisser drastiquement. Entre les frais de scolarité et le retour des vacances, il n’est pas aisé d’équilibrer les finances.

Il ne faut pas oublier le prélèvement de l’impôt sur le revenu qui survient également en septembre. Pour les concernés, c’est une mauvaise nouvelle de plus. Mais le mois de septembre rime généralement avec une augmentation des salaires. Ces dernières années, du fait de la forte inflation, cette augmentation était logique. Mais cette année, une mauvaise nouvelle concerne trois millions de personnes.

Salaire : pas de hausse cette année ?

La lueur d’espoir aura été de courte durée. Trois millions de Français devaient bénéficier d’une augmentation de salaire dans les prochains jours. Malheureusement, cette revalorisation ne verra finalement pas le jour, un véritable coup dur pour beaucoup.

Cette nouvelle est surprenante, même pour les experts économiques. Jusqu’en juillet encore, ils anticipaient une revalorisation des salaires pour l’automne. Ce sont les économistes de l’Insee eux-mêmes qui le disent.

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Et pourtant, cette augmentation ne verra pas le jour et le Smic devrait rester le même. À qui la faute ? C’est simple, l’inflation continue de ralentir sa course. Par conséquent, la chute est telle qu’elle est moins forte que ce que les économistes prévoyaient.

Pas de hausse du Smic, comment l’expliquer ?

L’inflation joue un rôle clé dans la revalorisation du salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic). Plus précisément, c’est l’inflation mesurée pour les 20 % des ménages les plus modestes qui est déterminante. Ces foyers, dont le pouvoir d’achat est déjà limité, sont particulièrement vulnérables face à la hausse des prix. C’est pourquoi une hausse du Smic existe pour les aider à lutter contre la crise.

L’Insee calcule cette inflation sur la période qui s’étend de novembre 2023 à août 2024. Or, celle-ci se révèle inférieure aux 2 % indispensables pour déclencher une augmentation automatique du salaire minimum.

En effet, les chiffres sont juste en dessous du seuil nécessaire. Or, si l’inflation n’atteint pas ce seuil en août, les économistes ont peu d’espoir pour les mois suivants. Pour eux, l’inflation n’atteindra pas ce seuil, ni en septembre ni en octobre.

JO : un effet moindre que ce que les prévisions annonçaient

Cet été, l’Insee laissait entendre que la hausse des prix durant les Jeux olympiques de Paris pourrait permettre de franchir le seuil des 2 %. Malheureusement, dans les faits, ce n’est pas le cas. Mais comment expliquer cela ?

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Selon les dernières données de l’institut, l’instabilité politique a conduit à une baisse des investissements des entreprises, freinant ainsi l’inflation. Cette stagnation empêche donc la revalorisation du salaire minimum.

C’est un coup dur pour les ménages les plus modestes. En effet, ils s’attendaient à une hausse de près de 30 euros par mois. Malheureusement, elle ne devrait pas voir le jour. Par conséquent, le salaire minimum ne changera pas. Nous sommes loin d’un monde où le Smic est à 1 600 euros. Telle était la volonté du NFP. Mais Emmanuel Macron ne l’entend pas de cette oreille. Alors, le salaire minimum restera à 1 398,69 euros nets.

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