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La Caisse Nationale de l’Assurance Maladie fait face à un déficit important. De quoi les pousser à agir sur plusieurs fronts, notamment pour l’usage des ressources. Selon nos confrères de chez Moneyvox, la sécurité sociale pourrait d’ailleurs procéder à des changements concernant l’indemnisation de l’arrêt maladie.
Un déficit important de la banche maladie
Dans une interview récente, Thomas Fatôme déclarait que la branche maladie de la sécurité sociale connaît un déficit plus important que ce qui était prévu. Ce dernier était estimé à 11,4 milliards d’euros par la commission des comptes en juin dernier. Malgré les efforts pour maintenir ce chiffre, voire le réduire, la situation ne s’arrange pas.
Pour 2024, c’est à une hausse de 1 milliard que la sécurité sociale doit faire face. Un déficit au plus haut niveau, historiquement parlant. Le pilote de l’Assurance Maladie indique notamment qu’il s’agit d’un sujet de préoccupation autant pour le gouvernement que le Parlement. En effet, il estime qu’il faut trouver une solution à cette situation au plus vite.
Pour Thomas Fatôme, il est primordial de « s’assurer que les ressources sont bien utilisées ». Mais ce n’est pas tout ! Il faudrait également se pencher sur les dépenses dynamiques dont celle de l’arrêt de travail. La commission de la sécurité sociale devrait donc apporter plusieurs changements sur ces sujets d’ici la fin de l’année.
Des changements concernant l’arrêt maladie
Face au déficit que la commission de la sécurité sociale met en avant, la Cnam doit faire plusieurs changements. Dans un premier temps, il s’agit principalement de vérification. Cela concerne notamment les salariés ayant un arrêt maladie dépassant les 8 mois. Cette démarche vise à déterminer si leur arrêt maladie se conforme aux normes. Mais ce n’est pas tout !
Les responsables de la sécurité sociale verront également s’il y a une éventuelle reprise de travail pour ces salariés. Dans le cas où ils ne peuvent pas encore enclencher cette démarche, la création de mi-temps thérapeutique sera également envisageable. Le but étant avant tout de dispenser des arrêts maladie à juste titre.
Mais il y aura également des vérifications du côté des médecins. Plus de 7000 généralistes devront alors échanger sur les raisons des arrêts maladies qu’ils prescrivent. Un moyen à long terme de diminuer les prescriptions de ce type mais aussi d’octroyer des certificats plus en accord avec la stratégie de la sécurité sociale.
Des changements sur l’indemnisation de la part de la sécurité sociale
Thomas Fatôme incite également à revoir les indemnisations concernant l’arrêt maladie. Ce dernier devrait donc « être plus soutenable financièrement mais aussi plus juste ». Ainsi, la commission de la sécurité sociale ainsi que les autres partenaires devraient de nouveau se pencher sur le sujet.
L’enjeu est également d’ajuster l’indemnisation des arrêts maladies pour réduire le déficit de la sécurité sociale. Il ne faut pas oublier que la prise en charge à 100% des traitements pour les maladies chroniques constitue l’une des grandes dépenses de la Cnam. Les autorités devront ainsi faire des dépistages plus tôt et réguler les prescriptions afin de lutter contre les cas de fraude.
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Source : Moneyvox
