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Les escrocs aiment s’en prendre aux retraités, et une nouvelle arnaque téléphonique fait notamment des ravages en France, comme le révèle Capital. Cette tentative sournoise vise à exploiter la vulnérabilité de ces citoyens, souvent moins méfiants face aux manœuvres frauduleuses.
L’arnaque se passe à travers un appel. Mais heureusement, la cible a pu vite réagir, et a échappé de près à une escroquerie de haut niveau.
Des retraités comme cibles
Les escrocs ne choisissent pas leurs victimes au hasard. En effet, ils savent pertinemment que les retraités sont souvent plus vulnérables. Cela s’explique par leur isolement ou de leur confiance plus élevée envers les institutions.
Les seniors se retrouvent donc fréquemment au cœur des arnaques. Que ce soit sur les routes au volant d’une voiture, par téléphone, par e-mail et SMS, ou encore lors de démarchages à domicile.
Dans ce cas précis, des escrocs contactent leurs victimes en se faisant passer pour des employés d’une banque, promettant des gains ou une régularisation de la pension. En jouant sur la promesse, les malfrats manipulent ainsi la bonne foi des retraités pour obtenir des informations bancaires.
Une fois ces données sensibles récupérées, leurs comptes se vident en un temps record.
Les dangers du « vishing » pour les retraités
Les forces de l’ordre ont appelé cette arnaque « vishing », venant d’une contraction de « voice phishing ». Elle consiste à tromper les retraités en leur faisant croire qu’ils parlent avec un conseiller bancaire légitime.
Souvent, l’escroc semble connaître de nombreux détails sur la victime, ce qui peut alors renforcer l’illusion de crédibilité. Mais derrière cette façade se cache une machination bien rodée.
Un cas typique de cette arnaque a récemment frappé une retraitée belge, comme l’a rapporté Capital. Au bout du fil, un faux conseiller l’a convaincue de fournir ses coordonnées bancaires sous prétexte de régulariser sa pension.
Heureusement, cette victime a rapidement compris la supercherie. Le doute a pris le dessus et elle a refusé de transmettre ses informations. Par contre, de nombreuses personnes ne sont pas aussi chanceuses.
Des conseils essentiels pour déjouer l’arnaque
Face à ces arnaques grandissantes, il est crucial que les retraités adoptent une attitude plus vigilante. Il existe quelques précautions pour éviter de se faire piéger.
La première chose à éviter est de divulguer ses informations bancaires par téléphone. Peu importe la raison invoquée par l’interlocuteur, aucune banque ou caisse de retraite ne demandera jamais des informations sensibles par ce biais.
Si vous recevez un appel suspect, prenez le temps de raccrocher. Puis, contactez directement votre banque ou caisse de retraite en utilisant des numéros officiels, et non ceux fournis par l’appelant.
Sachez aussi que les pensions sont gérées automatiquement. Donc, aucun organisme ne vous contactera soudainement pour vous offrir des montants supplémentaires.
Les retraités et la sécurité numérique
Avec la digitalisation croissante des services, les retraités doivent également redoubler de vigilance sur internet. Il existe d’autres arnaques, plus subtiles, comme le « wangiri ».
Ce type d’escroquerie consiste à recevoir un appel en absence d’un numéro inconnu, souvent international. Par curiosité, la victime rappelle, sans se douter que le numéro est surtaxé, entraînant des frais colossaux. Ce genre d’arnaque semble bénin, mais elle peut coûter cher.
Pour éviter ces pièges, Capital invite les retraités à prendre l’habitude de vérifier chaque communication reçue et d’ignorer les appels ou SMS suspects. Un conseil simple, mais efficace : ne rappelez jamais un numéro inconnu sans vérifier sa légitimité.
Source : Capital