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Ce mois de septembre commence à peine que certains changements embêtent déjà les automobilistes. Ces derniers ont parfois l’impression que les nouvelles lois existent uniquement pour leur rendre la vie plus difficile.
Mais la vérité est qu’elles existent pour assurer la sécurité de tous. Et ce, même lorsque ces mesures paraissent étranges et nous échappent totalement. Cette année, ce sont surtout les automobilistes de Paris qui vont noter des changements. De leur côté, les motards ne sont pas en reste. Petit tour d’horizon.
À Paris, les automobilistes vont payer cher
La première nouvelle concerne le porte-monnaie des automobilistes. En effet, les nouveaux tarifs de stationnement, qui tripleront pour certains véhicules, prévoient une augmentation de 6 à 18 euros par heure dans les 11 premiers arrondissements. La hausse sera de 4 à 12 euros par heure dans les autres. C’est une hausse importante qui a évidemment des conséquences sur les finances des automobilistes.
Pour autant, ce n’est pas une surprise. La ville de Paris veut limiter les voitures. Mais que les résidents ne s’inquiètent pas. En effet, il existe quelques exceptions à cette hausse. Les résidents parisiens, les personnes à mobilité réduite (PMR), les détenteurs de la carte mobilité inclusion (CMI), ainsi que certains professionnels comme les chauffeurs de taxi, les artisans et les professionnels de santé bénéficiant d’un tarif spécifique, verront leurs coûts de stationnement rester plus abordables.
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Quid de la vitesse sur le périphérique ?
Un autre changement pourrait marquer ce mois de septembre pour les automobilistes : l’abaissement de la vitesse maximale sur le périphérique parisien à 50 km/h. Ce projet, que porte la maire de Paris, Anne Hidalgo, pourrait être mis en œuvre dès octobre. Cependant, sa mise en place dépend encore de l’approbation de la préfecture de police.
En outre, cette proposition fait face à l’opposition du gouvernement. Ce dernier exprimait son désaccord par le passé, notamment à l’automne 2023 et en mai 2024. Malgré ces défis, Anne Hidalgo continue de défendre ardemment la création d’une voie de covoiturage sur le périphérique et exhorte le président Emmanuel Macron à soutenir cette initiative sans faire marche arrière.
Pour les automobilistes, cette possible baisse de la vitesse n’est évidemment pas une bonne nouvelle. La maire de Paris défend cette réforme pour des raisons économiques et pour la fluidité du trafic.
Les motards et la circulation interfiles
Du côté des motards, le sort de la circulation interfiles reste en suspens. En effet, l’expérimentation en cours, qui devait initialement se terminer le 1ᵉʳ août, a été prolongée jusqu’au 15 septembre en raison des Jeux Olympiques et de la dissolution de l’Assemblée nationale, ce qui a relégué ce dossier au second plan.
Malgré cette incertitude, la Fédération française des motards en colère (FFMC) se montre optimiste. Après une rencontre avec la Délégation à la Sécurité Routière (DSR) en juillet, il est possible que la fin de cette expérimentation débouche sur une légalisation de cette pratique, une nouvelle qui réjouirait sans aucun doute la communauté des motards.
La circulation interfile permet aux motards de se faufiler entre les automobilistes sur la route. De cette manière, ils évitent les embouteillages. La phase de test doit permettre de juger si cette pratique est dangereuse ou non pour les usagers de la route.