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Depuis son introduction sur l’autoroute A9 en novembre 2022, le péage à flux libre gagne en popularité. Toutefois, ce système innovant reste encore méconnu de certains automobilistes, surtout ceux qui ne connaissent que les péages traditionnels.
Or, la connaissance du fonctionnement de ces péages est indispensable pour éviter de payer une amende. En effet, et vous allez vite le comprendre, les conducteurs ne s’arrêtent plus avant une barrière pour payer. Ils continuent leur route. Mais alors, quand faut-il payer ? Et comment ?
Des autoroutes plus fluides avec les péages à flux libre
Pour les conducteurs habitués aux péages traditionnels, se retrouver face à un péage sans barrière peut être déconcertant. Ces dispositifs classiques, avec leurs barrières qui ne s’ouvrent qu’après paiement, semblent indispensables pour réguler l’accès aux autoroutes. Depuis des années, les autoroutes françaises nous habituent à un tel système.
Le péage à flux libre, en revanche, remplace ces barrières par des portiques équipés de capteurs et de caméras. Ces dernières sont capables d’identifier les véhicules via leur plaque d’immatriculation, ou encore leur badge de télépéage. Ce système permet de percevoir les péages en continu, sans interrompre le flux de circulation.
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Des avantages certains pour les autoroutes
L’absence de barrières au péage présente plusieurs avantages notables pour les automobilistes. En premier lieu, la fluidité du trafic s’en trouve grandement améliorée. Le flux libre permet de limiter les embouteillages sur les autoroutes. Ces derniers sont notamment fréquents les week-ends ou lors des départs en vacances.
En outre, cette fluidité réduit le risque d’accidents, en supprimant les décélérations et accélérations soudaines qui peuvent être dangereuses.
Ce nouveau système contribue également à réduire le stress des conducteurs, souvent associé aux arrêts forcés et aux files d’attente aux péages. Par ailleurs, selon les estimations de Sanef, le péage à flux libre permet d’économiser 9,5 millions de litres de carburant chaque année, tout en diminuant les émissions de CO2 de 30 000 tonnes.
Il permet aussi de gagner environ 30 minutes aux heures de pointe, un gain de temps significatif pour les usagers. Cela permet aux autoroutes de gagner en popularité. Mais encore faut-il comprendre le paiement.
Tout savoir sur le paiement
Un des aspects clés de ce nouveau système concerne les modalités de paiement. Sans barrière pour exiger un paiement immédiat, les options sont différentes. Ceux disposant d’un badge de télépéage continuent de payer via leur abonnement mensuel, sans aucune interruption lors du passage sous les portiques.
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Pour ceux qui préfèrent d’autres moyens de paiement, il est possible de régler son péage via des bornes dans les aires de service, en ligne sur le site de Sanef, ou encore dans certains points de vente physiques comme les bureaux de tabac. Il suffit pour cela de fournir son numéro de plaque d’immatriculation et d’utiliser une carte bancaire.
Il est important de noter que les automobilistes disposent de 72 heures pour effectuer leur paiement. En cas de retard, ils risquent une amende de 90 euros, réduite à 10 euros si le règlement est effectué dans les quinze jours. En revanche, un retard de deux mois entraînera une amende bien plus lourde de 375 euros.
Ce paiement ultérieur est un bonus pour les automobilistes. Ils peuvent payer le lendemain, par exemple, sur le chemin du travail. Et pour les autoroutes, c’est une façon de se moderniser tout en assurant un trafic plus fluide.