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Les Jeux olympiques de Paris sont derrière nous, mais la fête continue avec les Jeux paralympiques. Ces quelques semaines permettent à la France de briller partout dans le monde et de fédérer autour des sports.
Il est difficile pour énormément de Français de tourner la page. Chaque jour, ils aiment allumer leur télévision pour découvrir différentes disciplines. Cela permet de fuir le quotidien, au mieux morose, au pire inquiétant. La maire de Paris, Anne Hidalgo, ne veut pas tourner cette page. La preuve avec une décision qui, aussitôt prise, est à l’origine d’énormément de débats.
Jeux olympiques : une fête, mais des polémiques
Tous les quatre ans, les Jeux olympiques d’été fédèrent des milliards de personnes partout dans le monde. Les spectateurs et téléspectateurs soutiennent avec chauvinisme leur pays et espèrent arriver en tête dans le classement des médailles. C’est une fête populaire qui met en avant des disciplines que nous voyons trop peu le reste de l’année.
Mais les Jeux olympiques sont aussi à l’origine de diverses polémiques. La principale d’entre elles concerne les infrastructures. Les villes qui accueillent les Jeux préparent cette fête des années à l’avance. Elles construisent des villages olympiques, des piscines ou encore des stades.
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Mais il suffit de voir l’état de ces infrastructures dans les villes qui ont accueilli les Jeux olympiques pour comprendre les polémiques. En état d’abandon, elles sont les vestiges d’un passé pas si lointain.
La maire de Paris prend une décision
Anne Hidalgo ne veut pas entendre parler du côté éphémère des Jeux olympiques. La preuve, elle vient d’annoncer que les anneaux olympiques continueront de briller sur la tour Eiffel après la fin des Jeux paralympique.
Les emblématiques anneaux, en place depuis le début juin sur le monument le plus célèbre de la capitale, y resteront définitivement. « En tant que maire de Paris, la décision me revient, et j’ai l’accord du Comité International Olympique (CIO) ». En revanche, les anneaux définitifs ne seront pas les mêmes que ceux que nous voyons actuellement. Ils sont trop lourds pour une installation durable.
Anne Hidalgo exprime son désir de placer les statues des dix femmes françaises, qui avaient été mises en valeur sur la Seine lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le long de la rue de la Chapelle, dans le 18ᵉ arrondissement. Elle considère cette rue comme un « lieu symbolique » menant vers Saint-Denis et la basilique des rois de France, soulignant l’importance de ce geste en accord avec Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des Jeux.
Quid de la vasque ?
Quant à la vasque olympique, symbole indissociable des Jeux de Paris, Anne Hidalgo souhaite qu’elle reste aux Tuileries. Toutefois, cette décision appartient au président de la République, puisque le site est une propriété de l’État.
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La décision de conserver la vasque reçoit le soutien des internautes. En revanche, les anneaux ne peuvent pas en dire de même. En effet, pour de nombreux Français, ces derniers doivent être temporaires. Ils considèrent qu’ils ternissent la beauté de la tour Eiffel et espèrent donc qu’ils ne resteront pas pour toujours sur la Dame de fer.
Mais une chose est sûre, Anne Hidalgo tient à ce que tout le monde se souvienne de l’accueil des Jeux olympiques à Paris.
