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En 2023, l’Union européenne adoptait une nouvelle mesure dans le cadre de son Plan Climat, imposant l’arrêt de la vente de véhicules à moteur thermique à partir de 2035. Le délai de dix ans permet aux automobilistes de s’adapter. Cependant, une grande ville de France vient de prendre une décision importante à ce sujet.
Les automobilistes savent que les règles les concernant sont en constante mutation. Elles évoluent selon les habitudes, mais également selon les décisions de l’Union européenne. Bruxelles souhaite protéger au mieux la planète. Pour cela, l’entrée en matière de zones spéciales régulant la présence des véhicules polluants est une réalité depuis des années.
Une décision qui concerne beaucoup d’automobilistes
La décision de l’UE ne fait évidemment pas plaisir à tous les automobilistes. Elle induit logiquement des coûts, puisqu’ils sont des millions à devoir changer de voiture. Du moins, c’est indispensable s’ils veulent circuler partout sans restriction. Cette décision témoigne de l’engagement fort des 27 États membres de l’UE dans la lutte contre le changement climatique.
Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) visent à limiter la circulation des véhicules les plus polluants, en fonction de critères définis par les collectivités locales. Les véhicules sont classés selon leur vignette Crit’Air, qui varie en fonction de leur niveau de pollution. Par exemple, la vignette grise (Crit’Air 5) concerne les véhicules diesel fabriqués entre 1997 et 2000, tandis que la vignette verte est réservée aux véhicules entièrement électriques ou à hydrogène.
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Jusqu’à présent, les restrictions dans les ZFE ne concernaient que les véhicules avec des vignettes Crit’Air 4 et 5. Cependant, à partir de 2025, les véhicules Crit’Air 3 seront également interdits sur certaines routes, bien que certaines grandes villes comme Rouen et Marseille aient décidé de reporter cette mesure, tandis que d’autres maintiennent le calendrier initial. Les automobilistes doivent s’en informer pour ne pas enfreindre les règles.
Une nouvelle obligation pour les automobilistes
Les conducteurs savent qu’entre la prise des décisions et leur application, le délai est souvent important. À vrai dire, l’obligation de la vignette verte devait voir le jour pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Finalement, ce sera en janvier 2025 que les automobilistes devront présenter cette cigarette pour circuler dans certaines villes. À l’heure actuelle, seules Lyon et Paris appliquent cette mesure, mais d’autres agglomérations devraient suivre.
En 2025, tous les propriétaires de véhicules Crit’Air 3 ne pourront pas circuler dans la ZFE de Lyon, ce qui représente environ 60 000 voitures. Cette interdiction affectera ainsi près d’un quart des automobilistes de l’agglomération lyonnaise.
L’interdiction de circulation touchera près de 80 000 Français, principalement des professions intermédiaires et des cadres, selon un rapport de l’Insee.
S’adapter dans le respect des règles
Pour anticiper l’impact de cette mesure, plusieurs options sont envisageables. Parmi elles, la revente du véhicule avant l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation est à considérer. Toutefois, il ne faut pas prendre son temps. En effet, la valeur du véhicule pourrait diminuer avec le temps.
Une autre alternative est de passer à un véhicule électrique, ce qui permettrait de continuer à circuler librement dans les ZFE à partir de 2025. Vous disposez encore de quelques mois pour effectuer ce changement. Les automobilistes savent que le passage aux véhicules électriques finira par devenir une norme. Après tout, il faut bien protéger la plante de la pollution.
