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Le décès d’un conjoint peut bouleverser une vie. Mais saviez-vous qu’il existe un filet de sécurité financière ? La pension de réversion peut alléger le poids des épreuves. Découvrez à quel âge vous pouvez y prétendre et quelles sont les conditions à remplir !
Comment fonctionne la pension de réversion ?
Qu’est-ce qu’une pension de réversion ? Il s’agit d’un droit social permettant à un conjoint survivant de bénéficier, sous certaines conditions, d’une partie de la retraite de son défunt époux ou épouse. Ce mécanisme est d’ailleurs présent dans la plupart des régimes de retraite.
La pension de réversion vise à assurer une certaine continuité financière au foyer en cas de décès d’un des conjoints. Alors comment fonctionne-t-elle ? Lorsque le conjoint assuré décède, le survivant peut prétendre à la retraite que le défunt percevait ou aurait pu percevoir.
Le pourcentage varie selon les régimes de retraite. Par exemple, dans le secteur privé, il s’élève généralement à 54 % pour la retraite de base et peut atteindre 60 % pour certains régimes complémentaires. Les fonctionnaires, quant à eux, bénéficient d’un taux de 50 %.
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Quelles sont les conditions pour en bénéficier ? Pour toucher une pension de réversion, plusieurs critères doivent être remplis. Le principal est d’avoir atteint un certain âge, qui diffère selon les régimes. Et c’est justement ce que nous allons discuter dans la suite de l’article !
Les âges minimum pour bénéficier de ce soutien
Le régime général de l’Assurance retraite couvre la majorité des salariés du secteur privé. Celle-ci fixe l’âge minimal pour bénéficier d’une pension de réversion à 55 ans. Pour info, ce seuil est relativement bas comparé à certains autres régimes.
En tout cas, cela permet à un nombre important de conjoints survivants de percevoir cette prestation. Selon les dernières données de Capital, près de 2,8 millions de retraités bénéficiaient d’une pension de réversion au 31 décembre 2021, au titre de ce régime.
La Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL) a adopté une règle similaire à celle de l’Assurance retraite. Ainsi, les conjoints survivants d’assurés relevant de ce régime doivent également avoir atteint l’âge de 55 ans pour pouvoir toucher la pension.
Pour les régimes complémentaires Agirc-Arrco, l’âge minimum pour bénéficier d’une pension de réversion est également fixé à 55 ans. Cependant, ce seuil peut descendre dans certains cas particuliers. En effet, un conjoint survivant âgé de moins de 55 ans peut prétendre à cette prestation s’il est invalide. Ou encore, s’il a au moins deux enfants à charge au moment du décès de son époux ou épouse.
Des règles plus souples pour certains régimes pour toucher la pension de réversion
Tous les régimes de retraite ne sont pas aussi rigides en matière d’âge minimum pour la pension de réversion. Par exemple, la Caisse de retraite et de prévoyance des clercs et employés de notaires (CRPCEN) ne fixe aucun âge minimal pour percevoir cette prestation. De même, l’Ircantec a fixé l’âge minimum à 50 ans, soit cinq ans de moins que le régime général.
À l’inverse, certains régimes peuvent imposer des conditions d’âge plus élevées. C’est le cas en effet de la Cipav. Il s’agit de la caisse de retraite complémentaire de plusieurs professions libérales comme les architectes. Celle-ci exige que le conjoint survivant ait atteint l’âge légal de départ à la retraite pour pouvoir bénéficier d’une pension de réversion.
