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Chaque année, c’est la même chose, les vacances passent trop vite. Les lycéens, collégiens et écoliers profitent de l’été depuis le début du mois de juillet. Nous pouvons penser que c’est beaucoup, mais ce n’est finalement jamais assez. La rentrée scolaire arrive toujours trop vite.
Cette année, elle tombe le 2 septembre. Les jeunes Français vont devoir retrouver les chemins de l’école en France métropolitaine. Par la même occasion, ils devront retrouver un rythme bien moins reposant que celui qu’ils ont depuis des semaines. Cependant, la rentrée scolaire ne va pas se faire le 2 septembre pour tout le monde. Pourquoi un tel changement de dernière minute ?
Rentrée scolaire : des élèves et des parents chamboulés
Ce bouleversement concerne principalement les établissements du primaire et du secondaire. Du fait de tels changements de dernière minute, les administrations prévoient des ajustements dans le calendrier.
Notons que cette modification se limite, pour le moment, à quelques écoles privées. Elle n’en reste pas moins bouleversante, à quelques jours seulement de la rentrée scolaire. En effet, cela représente un défi pour les élèves, leurs parents, ainsi que pour le personnel éducatif.
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Mais pourquoi un tel ajustement de la rentrée scolaire ? La raison semble logique, d’un certain point de vue. En revanche, les parents regrettent un manque d’organisation pour limiter au mieux l’impact. En effet, la raison derrière ce chamboulement vient de l’organisation des jeux Paralympiques de Paris 2024.
Des Jeux qui bouleversent la rentrée scolaire
Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 se dérouleront du 28 août au 8 septembre. Le jour de la rentrée scolaire coïncide avec plusieurs épreuves, ce qui pourrait compliquer l’accès des élèves à leurs établissements.
En effet, un certain nombre d’écoles se trouvent à proximité des sites des épreuves paralympiques, où des mesures de sécurité spécifiques seront en place, notamment l’exigence d’un « Pass Jeux » pour circuler dans certaines zones. Mais ce qui préoccupe particulièrement les académies, c’est l’impact sur les transports en commun.
Avec le retour des vacanciers, le réseau de transports en commun, déjà sollicité par les spectateurs et bénévoles des Jeux, risque d’être saturé. Face à cette situation, les rectorats proposent aux directions des collèges et lycées concernés de répartir les rentrées sur plusieurs jours.
Les établissements de l’académie de Paris sont les premiers touchés, car la majorité des épreuves paralympiques se déroule dans la capitale. Le rectorat estime que le périmètre de sécurité impactera 91 établissements. 44 se trouvent en zone bleue ou rouge, tandis que les 47 autres se situent à proximité de ces zones. Cependant, d’autres régions accueillant des sites olympiques devront également adapter leur calendrier scolaire.
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Des élèves concernés un peu partout en France
La rentrée scolaire ne sera pas impactée qu’à Paris. À Saint-Denis, par exemple, le collège Dora-Maar, qui se trouve dans le village olympique, n’ouvrira pas ses portes avant le 16 septembre. Pendant cette période, les élèves suivront leurs cours dans un ancien établissement de la ville. En Seine-Saint-Denis, deux écoles de Clichy-sous-Bois verront leurs cours délocalisés, et les élèves auront même l’opportunité d’assister à certaines épreuves.
Le département des Hauts-de-Seine est également concerné en raison de la surcharge attendue sur les lignes de transports en commun qui le traversent. Les villes d’Asnières, Boulogne-Billancourt, Clichy, Courbevoie, Gennevilliers, Issy-les-Moulineaux, Levallois-Perret, Nanterre, Puteaux, Vanves et Villeneuve-la-Garenne seront particulièrement touchées par ces perturbations.
Exceptionnellement, la rentrée scolaire sera donc sportive cette année. Dans tous les sens du terme. Aux parents de s’organiser au mieux pour ne pas perturber les enfants.