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Obtenir le permis de conduire devient de plus en plus compliqué pour les conducteurs. Pourtant quand ils réussissent, des études démontrent qu’ils se montrent progressivement négligents et qu’ils conduisent de manière inappropriée. Les observateurs ont relevé une pratique en particulier qui peut pourtant entraîner de graves sanctions quand elles se passent sur une autoroute.
Des conducteurs de plus en plus laxistes
Quand un conducteur se met en quête de son permis de conduire, il s’applique vraiment pour l’obtenir. Il essaie de mémoriser le code de conduite et tous les panneaux. Du côté de la pratique, il intègre petit à petit les automatismes de la conduite.
Plus un conducteur se met derrière un volant, plus il maîtrise les gestes à adopter. Une fois le fameux sésame en poche, il se laisse pourtant aller. Le conducteur acquiert de la confiance en lui à mesure que le temps passe. Et plus il se montre sûr de lui, moins il s’inquiète des règles routières.
Une étude a par ailleurs démontré que les automobilistes qui commettent le plus d’infractions s’avèrent les plus anciens. La faute la plus commune se rapporte à l’excès de vitesse. Oublier de boucler sa ceinture de sécurité ou celle d’un passager mineur figure aussi parmi les fautes répétitives.
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Des conducteurs centristes
Le terme « conducteur centriste » sort de temps à autre dans les conversations. Si vous n’avez pas vraiment capté de quoi il s’agit, cela se rapporte à une pratique très courante. Un conducteur apprend durant sa période d’auto-école à quoi servent les différentes voies. Il sait donc que, normalement, il doit rouler sur la route qui se trouve à l’extrême droite.
S’il veut effectuer un dépassement, il se sert de la voie du milieu. Une fois le doublage de la voiture terminé, il doit normalement se rabattre sur sa file d’origine.
En théorie, chaque conducteur sait ce qu’il doit faire, mais dans la pratique, tout part en vrille. En effet, le conducteur qui normalement n’occupe la voie du milieu que temporairement y roule presque tout le long du trajet. Cette attitude leur vaut l’appellation de conducteur centriste. Ce genre de chose constitue un manquement aux règles de conduite routière.
S’il se fait prendre, le conducteur doit verser une amende de seconde classe qui s’élève à 35 euros. S’il paie dans un délai de 15 jours, l’amende baisse à 22 euros.
Une pratique fréquente
Voir un conducteur rouler sur la voie centrale alors qu’il peut se rabattre sur la voie de droite arrive souvent. En se référant aux chiffres donnés sur un article de BFMTV, 36 % des automobilistes le font.
Si ce chiffre vous paraît incroyable, il a baissé par rapport à l’année dernière. En effet, en 2023, 39 % des conducteurs ont écopé de l’amende de 35 euros. D’ailleurs, le nombre d’automobilistes qui roulent ainsi a toujours flirté avec les 33 % depuis 2012.
Le phénomène persiste malgré toutes les sensibilisations. Les observateurs ont cherché à savoir les raisons à cela et les conducteurs évoquent le confort de conduire sur la voie du milieu. Sinon, ils disent aussi que l’état de la chaussée de l’extrême droite n’est pas le même.
Voilà comment ils expliquent cette pratique si fréquente des conducteurs. Ils devraient pourtant s’en défaire, puisque cela peut mettre en danger les autres usagers de la route.
Source : BFMTV
