Vous êtes ici :   Accueil   >   À la une   >   Les salariés avec des revenus inférieurs à 2 000 € peuvent toucher cette prime, 50 % l’oublient

Les salariés avec des revenus inférieurs à 2 000 € peuvent toucher cette prime, 50 % l’oublient

Tous peinent à joindre les deux bouts et les salariés aux revenus modestes encore plus. Une aide existe, mais 50 % la négligent.

Montrer le sommaire Cacher le sommaire

L’inflation ne fait de cadeau à personne et les salariés peinent à s’en sortir. En effet, le coût de la vie a tellement augmenté que joindre les deux bouts se montre difficile. Pour ceux qui travaillent à moins de 2 000 euros, il existe une prime pour les épauler. Pourtant seule la moitié des concernés viennent la récupérer.

Des salariés de toutes sortes

La vie n’épargne pas les travailleurs et la plupart éprouvent des difficultés à garder leur compte au vert. Les salariés qui touchent moins de 2 000 euros font partie de ceux qui méritent une aide. En effet, l’État leur donne un petit coup de pouce pour rendre les fins de mois moins pénibles.

Cependant, plus de la moitié d’entre eux ne semblent pas s’intéresser à cette aide aux salariés. Pour preuve, ceux qui devraient en bénéficier ne s’empressent pas de récupérer cette allocation. Elle s’adresse pourtant à un public très large.

Les jeunes, les chômeurs ou encore les jeunes adultes en formation peuvent l’obtenir. Pourtant, quand vient le moment du pointage, seuls 53 % des salariés en question répondent à l’appel.

À voir La mauvaise nouvelle est tombée pour 6 millions de salariés : ce gros coup dur à prévoir

5 millions de salariés concernés

Les chiffres de 2022 démontrent que 5 millions de salariés ont obtenu en moyenne 185 euros mensuels. Il s’agit d’une aide qui pèse suffisamment dans le budget et peut dépanner pour de nombreuses dépenses.

En 2024, les salariés qui en bénéficient peuvent escompter une autre revalorisation. Cependant, tout le monde ne peut pas aspirer à toucher cette prime. En effet, ils doivent remplir un grand nombre de conditions.

La première se rapporte au fait que le salarié doive vivre en France au moins ¾ du temps. Plus précisément, il doit habiter en territoire français 9 mois sur 12. À part cela, il faut afficher 18 ans au compteur et détenir la nationalité française, citoyen européen ou suisse.

Si le salarié ne remplit pas ces dispositions, qu’il présente un titre de séjour valide depuis au moins 5 ans. Si vous répondez à tous ces critères, inscrivez-vous sur le site de la CAF ou de la MSA.

Les détails sur la prime

Une fois les conditions réunies par le salarié, le montant de la prime dépend encore d’autres paramètres. D’ailleurs, il change en fonction de la situation financière du bénéficiaire. Il faut aussi respecter certaines clauses pour bénéficier de la prime d’activité, car il s’agit bien d’elle.

À voir Ces nouvelles règles du gouvernement qui vont tout changer : ce que les salariés vont perdre en 2025

Le salarié qui y aspire doit entre autres respecter certains plafonds de ressources. Plus exactement, ils dépendent du statut. Un chômeur partiel, un apprenti ou un salarié ne touchent pas le même montant.

À titre d’exemple, les étudiants stagiaires, les alternants ou les apprentis perçoivent 1 082,87 euros par mois. Ce montant plancher correspond à 78 % du SMIC net depuis le 1er avril 2024.

Cet article parle plutôt des salariés qui gagnent moins de 2 000 euros. Cependant, même en touchant cette somme, ils peuvent tout de même aspirer à la prime d’activité.

En entrant ces données sur le simulateur du site MesAllocs.fr, le salarié peut obtenir 24 euros par mois. Si le salarié gagne 1 850 euros nets mensuels, sa prime d’activité mensuelle équivaut alors à 86 euros.

Le nombre d’enfants à charge influe également sur le montant de la prime. Le fait de bénéficier d’autres aides peut aussi faire baisser la somme que le salarié obtient.

Vous aimez ? Partagez !