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C’est une nouvelle qui pourrait bien changer la situation de milliers de jeunes Français. Dès la rentrée, ceux qui remplissent les critères vont percevoir 750 euros d’aides. Cette somme pourrait offrir un souffle nouveau aux étudiants en quête de stabilité.
Mais qui sont les bénéficiaires de cette allocation ? Quelles conditions faut-il remplir pour en profiter ? Les détails sur cette subvention encore peu connue pourraient bien surprendre plus d’un.
Des centaines d’euros d’aides
Le gouvernement français propose une série d’aides adaptées à chaque situation. Et parmi elles, une subvention spécifique pour les étudiants se démarque : l’allocation chômage d’aide au retour à l’emploi ou ARE. Destinée à soutenir ceux qui peinent à trouver un emploi stable, elle apporte une certaine sécurité aux jeunes.
Selon l’Unedic, association spécialisée dans l’assurance chômage, l’allocation journalière pour les jeunes bénéficiaires s’élevait à 25 euros bruts l’année dernière. Cela représente ainsi un total de 750 euros par mois. Ce montant, loin d’être négligeable, constitue un véritable coup de pouce financier pour les jeunes en début de carrière.
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Il est important de noter que cette aide a connu une augmentation notable au cours de ces dernières années. Il y a une décennie, son montant était de 18 euros par jour.
Cependant, cette allocation varie en fonction du salaire perçu par le jeune concerné. En effet, elle se calcule sur la base du salaire journalier de référence. Cela signifie que plus le salaire est élevé, plus la subvention le sera également.
Les concernés par cette aide
L’allocation de 750 euros par mois est destinée à un groupe bien précis de jeunes : les alternants. Ce sont des salariés et étudiants à la fois. Cette aide vise à les accompagner durant cette période charnière de leur vie.
Selon France Travail, ces jeunes salariés se retrouvent souvent en difficultés financières. Malgré leur statut de salarié, jongler entre études et travail s’avère complexe. Le temps passé aux études limite leurs possibilités d’avoir un emploi à temps plein. Cela rend parfois les fins de mois difficiles.
Tout comme n’importe quel autre salarié, ces jeunes peuvent bénéficier de l’allocation chômage de France Travail. Cette aide vient donc combler un manque et offrir une sécurité financière à ces jeunes. Elle leur apporte une certaine stabilité en assurant une continuité financière pendant leur recherche d’emploi.
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Les conditions d’éligibilité
Pour bénéficier de l’ARE, il faut remplir quelques conditions d’éligibilité. D’abord, vous devez avoir travaillé au moins six mois, soit 130 jours ou 910 heures, lors des 24 derniers mois. De plus, il est impératif de ne pas avoir quitté son précédent poste de manière volontaire.
France Travail précise que « en tant que demandeur d’emploi, l’allocataire a des obligations. Si elles ne sont pas respectées, l’allocataire risque d’être radié. » Il est donc essentiel de démontrer des efforts continus pour rechercher un emploi ou créer une entreprise.
Toute négligence à cet égard peut entraîner une radiation de l’aide. Les bénéficiaires doivent également assister à tous les rendez-vous programmés avec leur conseiller.
Concernant le versement de l’ARE, il débute en réalité dans les semaines suivant la fin d’un contrat d’alternance. Cela survient souvent autour de la rentrée. Sachez aussi que la reprise d’une activité professionnelle n’entraîne pas automatiquement l’arrêt de l’ARE. En effet, il est possible de continuer de profiter de l’aide, sous certaines conditions.
