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En France, une partie des personnes qui partent à la retraite ne touchent pas la pension qu’elles devraient logiquement percevoir. Telle est la conséquence d’erreurs administratives et d’une mauvaise organisation. Et c’est évidemment quelque chose qu’il faut éviter à tout prix.
L’existence de telles erreurs n’est pas surprenante. Nombreux sont les Français à voir en la retraite une étape de la vie encore lointaine et floue. Alors, ils ne s’y préparent pas bien et ne font pas attention à la validation des trimestres. Ils ne pensent même pas aux inscriptions qui figurent sur le relevé de carrière. Or, c’est une très mauvaise chose.
Retraite : comprendre le système de la cotisation
La validation des trimestres constitue la base du calcul de la durée de cotisation nécessaire pour partir à la retraite. Pour prétendre à une retraite à taux plein à l’âge légal de 64 ans, il faut valider entre 169 et 172 trimestres, en fonction de l’année de naissance. Si un Français de 62 ans ne cumule pas le nombre requis de trimestres, cela ne signifie pas qu’il ne peut pas partir à la retraite. En revanche, il touchera une pension moindre, suite à une décote.
Pour valider un trimestre de retraite, il faut percevoir au cours de l’année un salaire soumis à cotisations équivalant à 150 fois le montant du Smic horaire brut (11,65 euros), soit 1 747,50 euros bruts. Pour valider les quatre trimestres annuels (le maximum possible), un revenu annuel de 6 990 euros suffit, quel que soit le nombre de mois travaillés.
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En revanche, les règles de validation des trimestres pour la dernière année de travail sont plus complexes. Alors, elles peuvent mettre la patience des futurs retraités à l’épreuve. Il existe une obligation que vous ne connaissez peut-être pas. Et elle peut vous surprendre.
Une obligation à connaître
Cette obligation indique qu’il n’est pas possible de valider plus de trimestres que de trimestres civils complets écoulés. Pour faire simple, si un salarié cotise suffisamment pour valider un trimestre, il ne pourra le faire que s’il demande sa retraite après la fin du trimestre calendaire en question, c’est-à-dire à partir du 1ᵉʳ avril pour le premier trimestre.
Logiquement, pour valider deux, trois ou quatre trimestres supplémentaires, le salarié devra attendre la fin de chaque trimestre pour en bénéficier. Concrètement, si un salarié décide de partir à la retraite le 1ᵉʳ août, son troisième trimestre ne sera pas validé puisqu’il n’aura pas été travaillé en entier, même s’il a perçu un revenu suffisant.
Il est donc dans son intérêt d’attendre le 1ᵉʳ octobre pour partir à la retraite. C’est essentiel pour assurer la validation du troisième trimestre. Vous comprenez maintenant, le choix du départ n’a rien de hasardeux. Il faut y réfléchir.
L’importance de bien choisir la date de départ
En outre, le régime général ne prend pas en compte les revenus de l’année de départ en retraite dans le calcul des 25 meilleures années si vous devez un départ à la retraite en cours de trimestre.
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Ainsi, le choix du jour de départ en retraite peut influencer le montant de la pension. Par exemple, votre dernière année de travail figure parmi les meilleures sur le plan salarial. Alors, il peut être avantageux de demander le versement de la pension à partir du 1ᵉʳ janvier de l’année suivante.
En effet, de cette façon, cette bonne année remplace une année moins favorable. Enfin, il est impératif de vérifier son relevé de carrière. Vous devez vous assurer qu’il ne contienne aucune erreur.