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À partir du mois d’octobre, plus d’un million de retraités toucheront un bonus moyen de 720 euros. Un versement généreux et très intéressant pour ces seniors. Mais ce bonus, cela fait un an qu’ils l’attendent, son arrivée tardive n’est donc pas une surprise.
En effet, si ce bonus existe, c’est à cause de retards successifs concernant une évolution à la hausse des petites retraites. Pour ne léser personne, la Cnav assurera donc le versement des derniers mois durant lesquels les bénéficiaires ne profitaient pas de l’augmentation. Mais pourquoi une telle hausse ?
Une revalorisation que les retraités attendent depuis 2023
En 2023, l’État validait la revalorisation du minimum contributif dans le cadre de la réforme des retraites. Ce changement notable, attendu avec impatience par les bénéficiaires, n’a jusqu’à présent été effectif que pour 600 000 des 1,7 million de retraités concernés. Pour les autres, la bonne nouvelle arrive enfin.
Le minimum contributif garantit un revenu minimal aux retraités qui ont validé suffisamment de trimestres pour obtenir le taux plein. En 2024, cette pension s’élève à 733,03 euros pour ceux ayant cotisé 120 trimestres, montant qui passe à 876,13 euros pour ceux avec plus de 120 trimestres.
La réforme des retraites entraîne des changements significatifs, parmi lesquels cette revalorisation du minimum contributif. Près de 1,8 million de retraités sont concernés par cette hausse, bien que seuls quelques centaines de milliers en aient bénéficié jusqu’à présent, avec une augmentation moyenne de 50 euros.
Une patience qui touche à sa fin
Les retraités qui attendent encore cette augmentation éprouvent un soulagement. Renaud Villard, directeur de la Cnav, vient d’annoncer que la revalorisation prendrait effet en septembre 2024. Il a expliqué les retards par la complexité des démarches administratives, mais assure que la situation est en cours de régularisation.
Pour bénéficier de cette revalorisation, les seniors doivent avoir obtenu une retraite avec un taux de 50 % minimum et avoir validé au moins 120 trimestres. Bien que la hausse puisse atteindre 100 euros, la moyenne sera de 60 euros supplémentaires par mois.
La promesse gouvernementale d’une augmentation de 100 euros par mois ne concernera pas tous les retraités. Seuls ceux ayant principalement travaillé dans le secteur privé, comme travailleurs indépendants ou dans le secteur agricole avec des salaires proches du SMIC, bénéficieront de l’augmentation complète.
Une mesure rétroactive pour les retraités
Les retraités n’auront pas à craindre de pertes financières à cause des retards. La mesure étant rétroactive, le versement du 9 octobre inclura les douze mois de revalorisation non perçue. Cela offre ainsi une somme supplémentaire importante.
Avec une augmentation de 100 euros par mois, cela représente 1 200 euros. Sinon, une moyenne de 60 euros correspondra à un montant de 720 euros. Ce versement exceptionnel n’existe donc qu’à cause des retards. Ces derniers viennent de la complexité des démarches. Ils sont encore plus d’un million à attendre de toucher un minimum contributif plus élevé.
Cette revalorisation arrive à point nommé pour de nombreux retraités. Le versement récompense les mois de patience et d’incertitude. Il nous rappelle, en outre, que la réforme ne se contente pas d’allonger le temps de travail des Français. Certaines mesures visent à renforcer le pouvoir d’achat des plus modestes.
