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La sécurité routière reste une priorité pour la Commission européenne, qui a fixé des objectifs ambitieux pour réduire les accidents de la route. Parmi les réformes actuelles, le permis de conduire occupe une place centrale. Surtout en ce qui concerne les conducteurs seniors.
Selon une récente étude de l’École de Médecine de l’université de Washington, certains signes ne trompent pas. En les constatation une personne âgée, il devient alors nécessaire de lui retirer le permis de conduire. Non seulement pour le protéger le senior mais aussi pour la sécurité des autres usagers de la route.
Ce trouble qui affecte la capacité à conduire
Lorsque les fonctions cognitives déclinent avec l’âge, cela peut sérieusement affecter la capacité à conduire. Si une personne âgée commence à éprouver des difficultés de mémoire, de concentration ou de prise de décision, ces déficiences peuvent entraîner des risques accrus au volant.
L’étude révèle que les seniors affichant de faibles scores au test Preclinical Alzheimer Cognitive Composite se trouvent plus exposés aux accidents. Ce qui remet ainsi en cause le fait que ces conducteurs disposent toujours d’un permis de conduire.
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Une bonne vision reste aussi essentielle pour conduire en toute sécurité. Les maladies ophtalmiques, comme la cataracte ou la dégénérescence maculaire, réduisent parfois l’acuité visuelle en dessous de 5/10. Ce qui pose un problème critique pour la conduite.
Une vue défaillante augmente le risque de ne pas percevoir les obstacles, les piétons ou les autres véhicules à temps. La situation peut ainsi conduire potentiellement à des accidents graves.
Ces maladies remettant en cause le permis de conduire
Certaines maladies neurologiques, comme la sclérose en plaques ou la maladie de Parkinson, affectent directement les capacités motrices et cognitives. Les tremblements, la rigidité musculaire et les problèmes de coordination associés à ces maladies rendent souvent la conduite imprévisible et dangereuse.
L’épilepsie demande une attention particulière. Imaginez le désastre qu’une crise d’épilepsie au volant pourrait entraîner. Même lorsque les crises sont contrôlées par des médicaments, le risque persiste. Cet état justifie une évaluation régulière à détenir un permis de conduire.
Les affections cardiovasculaires constituent un autre facteur de risque majeur. En cas de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral (AVC), la conduite peut devenir extrêmement dangereuse. Les seniors souffrant de telles conditions doivent consulter régulièrement pour s’assurer qu’ils possèdent toujours les capacités nécessaires pour conduire en toute sécurité.
Une dépendance réduisant l’aptitude au permis de conduire
L’alcool constitue une cause majeure de mortalité sur les routes, représentant 30 % des accidents mortels en France. Plus un conducteur prend de l’âge, plus sa tolérance à l’alcool diminue. Donc si, plus jeune, il arrivait à garder le contrôle après plusieurs verres, désormais une petite quantité risque d’altérer ses réflexes.
En règle générale, il faut respecter le taux légal de 0,5 g/l de sang. Mais pour un conducteur dans la fleur de l’âge, le mieux serait d’adopter une tolérance zéro.
Les seniors se montrent plus fragiles et récupèrent plus difficilement des blessures. En 2023, les statistiques révèlent une augmentation des décès chez les 65-74 ans, avec 370 morts, soit 53 de plus qu’en 2019.
Pour les personnes de 75 ans et plus, le taux de mortalité s’élève à 77 décès par million d’habitants, un chiffre nettement supérieur à la moyenne. Cette fragilité accrue justifie ce projet de loi (rejeté) qui voulait instaurer un examen médical obligatoire pour les conducteurs de 70 ans et plus. Le résultat aurait décidé du maintien de leur permis de conduire.