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Face à l’inflation, le pouvoir d’achat des retraités diminue. Certains d’entre eux ne peuvent compter que sur leur pension de retraite. En effet, ils n’ont pas de ressources annexes. Alors, ils ne peuvent compter que sur les revalorisations annuelles pour mieux vivre.
Qu’il s’agisse de la pension de base ou de la complémentaire, une augmentation arrive. Mais autant le dire dès le départ, cette hausse sera moins impressionnante que celle de l’année dernière. Autant pour la pension complémentaire que pour la pension de base.
Retraite : bientôt une hausse relativement modeste
Malgré l’enthousiasme, il ne faut pas s’attendre à une hausse significative. Les indicateurs économiques des six premiers mois de l’année montrent que l’augmentation sera marginale. En premier lieu, les 13 millions de retraités bénéficiant d’une pension de l’Agirc-Arrco, la caisse de retraite complémentaire du privé, verront leur pension indexée sur l’inflation, avec une petite réduction.
Depuis l’année dernière, 0,4 point est déduit de l’évolution de l’indice des prix (hors tabac) observée entre octobre de l’année précédente et septembre de l’année en cours.
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Actuellement, l’inflation est d’environ 2 %, selon les dernières données de l’Insee. En appliquant la formule de calcul, les pensions complémentaires de l’Agirc-Arrco profiteraient d’une revalorisation de 1,6 % à l’automne. Bien que ces chiffres puissent encore évoluer, il est probable que l’augmentation se situera autour de 2 %.
Ainsi, pour vous donner un exemple, si vous percevez 800 euros mensuels de la caisse complémentaires,
Par exemple, pour une personne recevant 500 euros mensuels de la caisse complémentaire, cela représenterait une hausse de 9 à 10 euros par mois, soit entre 108 et 120 euros par an. Cette revalorisation sera effective à partir des pensions que vous toucherez début novembre, après la décision finale en octobre.
Une revalorisation similaire pour la retraite de base ?
La pension de retraite de base connaîtra une augmentation similaire à celle de la complémentaire. Bien que le calcul soit plus complexe, nous attendons une hausse d’environ 2 % à partir du 1ᵉʳ janvier 2025.
Alors, pour un retraité percevant 1 000 euros mensuels de la CNAV, la MSA, le SRE, la CNRACL, le FSPOEIE, la SSI ou la CnavPL, la pension passera à 1 020 euros, soit une augmentation annuelle de 240 euros.
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Il est également possible que les pensions de base bénéficient d’un coup de pouce supplémentaire de l’État, une décision qui reviendra au nouveau gouvernement. À l’heure actuelle, rien n’annonce une telle décision.
Bientôt la fin des revalorisations automatiques ?
Cela ne vous échappe pas que le gouvernement souhaite faire des économies. Cela fait plusieurs fois que les membres de l’État l’indiquent. Aujourd’hui, la situation est un peu différente, après la défaite de la Macronie lors des élections européennes et législatives. Mais, à l’heure actuelle, le gouvernement en place est le même qu’au mois de juin.
Pour rappel, pour faire des économies, certaines personnalités politiques proposent de supprimer l’indexation des retraites sur l’inflation. Autrement dit, chaque année, les pensions de retraite de base ne profiteraient plus de la moindre revalorisation.
Ce serait évidemment un véritable coup dur pour tous les seniors. Ces derniers sont nombreux à attendre cette revalorisation annuelle qui leur permet de mieux vivre.
