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Mauvaise nouvelle pour des centaines de milliers de Français: ce coup dur pour leur portefeuille, les raisons

Nous annonçons une nouvelle qui va tout changer du côté du portefeuille des étudiants, et pas pour le meilleur.

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Depuis le début de la crise économique, des millions de Français comptent sur des soutiens financiers pour soutenir leur portefeuille. Plus que jamais, ces aides et soutiens sont essentiels pour vivre dignement. 

Malheureusement, certaines évolutions ne vont pas dans le bon sens. Elles ne permettent pas d’augmenter le pouvoir d’achat. Et si les médias en parlent, une information échappe à la connaissance de nombreux citoyens. Pourtant, il est important de la connaître pour ne pas se retrouver avec une mauvaise surprise.

Un portefeuille plus léger pour les étudiants 

La décision vient de tomber et va changer la bonne pour les étudiants. En effet, les bourses d’enseignement supérieur pour l’année 2024-2025 ne reconnaîtront aucune revalorisation. Cette décision va logiquement impacter 671 000 étudiants, et ce, dès septembre. Pour rappel, les étudiants ne touchent aucune bourse durant les mois d’été.

Cette mesure pénalise évidemment le portefeuille des étudiants. C’est au début du mois de juillet que l’information devient officielle. En effet, au début du mois, les étudiants pouvaient découvrir les montants des bourses. L’année dernière, chaque échelon bénéficiait d’une augmentation de 37 euros par mois. 

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Cette mesure visait justement à protéger le pouvoir d’achat des étudiants. Mais, sans doute du fait d’une inflation moins impressionnante, cette augmentation n’aura pas lieu cette année. Ainsi, le Crous continuera de verser entre 145,40 euros et 633,50 euros par mois, selon les échelons, aux bénéficiaires de ces aides.

Une absence surprenante de médiatisation 

Cette décision souffre, pour le moment, d’une réelle méconnaissance. De nombreux étudiants, conscients que l’inflation est toujours une réalité, pensaient que cette mesure se poursuivrait à la rentrée. Ils comptaient là-dessus pour alourdir leur portefeuille bien léger.

Mais cette stagnation financière intervient alors que le coût de la vie continue d’augmenter, rendant la situation encore plus difficile pour les étudiants.

L’absence de revalorisation des plafonds de revenus pour l’éligibilité aux bourses complique encore plus la situation. Reprenons l’exemple de nos confrères de Linternaute. Celui d’Arthur, étudiant à Paris, dont les parents gagnent chacun 1 850 euros nets par mois. 

L’année dernière, Arthur recevait une bourse de 145,40 euros par mois. Cependant, après une légère augmentation de salaire de ses parents, portant leurs revenus à 1 916 euros nets chacun, Arthur se retrouve exclu du dispositif d’aide. 

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Son portefeuille souffrira énormément de cette décision. Il se retrouvera sans la moindre bourse pour accompagner ses études. Or, avec un ajustement des plafonds selon l’inflation, il aurait pu percevoir sa bourse une nouvelle année.

Vers une plus grande précarité étudiante

La non-revalorisation des bourses exacerbe la précarité étudiante. En effet, une étude de la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) révèle qu’un étudiant boursier sur trois ne peut se nourrir correctement. Ainsi, ils sautent en moyenne quatre repas par semaine. Cette situation met en lumière l’urgence de réévaluer les aides en fonction de l’inflation pour soutenir les étudiants.

Les étudiants souffrent évidemment d’un portefeuille bien vide. Justement, les bourses les sauvent d’une situation économique désastreuse. Alors, cette absence de revalorisation va mettre en péril la réussite de certains étudiants.

En effet, ils devront travailler pour vivre tout en suivant leurs cours. Or, en moyenne, les étudiants qui travaillent en marge des études réussissent moins que les autres.

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