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Deux ans de prison, 60 000 euros d’amende : la sanction est lourde pour les couples qui pratiquent cet acte. Ce phénomène touche un grand nombre de personnes, et pourtant beaucoup ignorent encore qu’ils flirtent avec le danger. Ce que vous faites pourrait bien vous mener derrière les barreaux. Vous voilà prévenus !
S’aimer au temps du digital
La pandémie de covid-19 a bouleversé notre façon de vivre, de travailler et même d’aimer. Alors que le monde s’isolait pour ralentir la propagation du virus, une nouvelle tendance émergeait : s’aimer à travers le digital. Les confinements ont poussé des millions de personnes à utiliser les technologies numériques pour maintenir et débuter des relations amoureuses.
Des applications de rencontres aux réseaux sociaux, le digital est devenu le terrain de jeu des couples à distance. De nombreuses plateformes ont vu leur activité exploser. Selon IFOP, en 2020, près d’un quart des Français ont trouvé leur moitié grâce aux applications de rencontres. Bienvenue dans l’ère de la digitalisation du couple !
Certes, le digital a permis aux couples de rester connectés et de maintenir leur relation malgré la distance physique. Il offre le privilège de rencontrer d’autres personnes en dehors du cercle d’amis.
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Cependant, il a aussi favorisé l’émergence de nouvelles pratiques qui restent sévèrement punies par la loi. Attention, ce n’est pas parce que c’est en ligne que tout est permis !
Un acte courant de couples
L’avancée de la technologie a révolutionné les comportements des couples. Pourtant, saviez-vous que de nouvelles lois encadrent la vie de couple aujourd’hui ? Certaines pratiques demeurent interdites.
Entrer dans les détails de la vie privée de son partenaire lorsque nous sommes en couple ? Pour certains, c’est devenu une habitude. La tentation de savoir tout sur son partenaire, où il se trouve ou ce qu’il fait, peut être grande.
Pourtant, sachez que fouiller le téléphone ou les réseaux sociaux de son conjoint constitue une violation de la vie privée. Ces agissements sont une forme d’espionnage numérique et une infraction à la loi.
Accéder à des codes à l’insu de l’autre, géolocalisation cachée, fouille des photos : ces pratiques restent considérées comme du harcèlement. Plus de la moitié des personnes victimes des violences affirment que leur partenaire consultait leur téléphone sans consentement.
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« On voit bien que le smartphone de l’autre est non seulement un objet de curiosité et de suspicion, mais aussi un moyen de chantage et d’isolement » explique pour le magazine Le Point, Louise Jussian, chargée d’étude à l’IFOP.
Dans certaines affaires de violences conjugales, les autorités saisissent même les téléphones des conjoints pour éviter toute pression.
Que risquent les couples ?
Ouvrir la messagerie de quelqu’un sans son consentement est une infraction grave, sévèrement punie par la loi. Alors, que risquent ceux qui s’adonnent à ces pratiques ? Une telle violation de la vie privée peut entraîner jusqu’à un an de prison et 45 000 euros d’amende. Une sanction onéreuse qui devrait dissuader quiconque de se livrer à de tels actes.
Mais pour les couples, les sanctions sont encore plus sévères. Vous risquez en effet deux ans d’emprisonnement et de 60 000 euros d’amende. Au-delà des peines juridiques, il est important de souligner que scruter le téléphone de son partenaire mine la confiance mutuelle.
En cas de doutes ou de conflits, privilégiez toujours le dialogue et la communication ouverte. N’oubliez pas que le respect de la vie privée de son partenaire doit rester une priorité.