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La nature apprend aux Hommes à être humbles. Les catastrophes naturelles en sont une preuve. Du fait du dérèglement climatique, elles sont de plus en plus fréquentes. Mais l’autre arme majeure de la planète est l’épidémie.
Depuis la situation sanitaire de 2020, nous sommes plus que jamais au courant que, face à un virus, nous ne gagnons pas. Non, nous devons nous enfermer, adopter des gestes barrières et patienter le temps que l’immunité collective se fasse ou qu’un vaccin efficace soit créé. Les virus sont nombreux, et certains anciens peuvent même ressurgir. C’est le cas aujourd’hui.
Épidémie : l’OMS nous alerte
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) tire la sonnette d’alarme concernant une maladie mortelle qui se répand à travers le globe. Il ne s’agit pas d’une nouvelle maladie, conséquence de tests en laboratoire. Non, nous parlons d’une maladie qui faisait déjà des ravages au Moyen Âge.
Les épidémies sont nombreuses et parfois mortelles. Dans certains cas, elles font des millions de morts. La Peste noire, par exemple, a tué entre 25 et 40 millions de personnes en Europe. De son côté, la grippe Espagnole est à l’origine de près de 30 millions de décès.
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Nous pensons que les maladies plus anciennes ne peuvent pas refaire surface. Après tout, il existe des vaccins pour les contrer. Mais c’est faux. En effet, nous avons la preuve aujourd’hui avec une nouvelle épidémie qui inquiète l’OMS.
Une épidémie de rougeole
La rougeole est une maladie que nous connaissons depuis longtemps. En 1529, au Honduras, elle décimait les deux tiers de la population autochtone. En 1848, à Hawaï, elle causait 40 000 morts. La rougeole est hautement contagieuse et se propage par la toux ou les éternuements d’une personne infectée. Le virus attaque l’appareil respiratoire avant de se disséminer dans tout le corps. Ainsi, il affaiblit le système immunitaire.
Les symptômes de la rougeole apparaissent entre 10 et 14 jours après l’exposition et incluent la fièvre, la toux et des éruptions cutanées. En 2022, la rougeole causait 136 000 décès, principalement parmi les enfants de moins de cinq ans.
Bien qu’un vaccin à deux doses soit disponible, l’OMS observe une diminution de la couverture vaccinale. Cela conduit ainsi à cette alerte. En effet, sans vaccin, l’épidémie peut se propager.
Trop peu de personnes vaccinées ?
Actuellement, près de 35 millions d’enfants ne sont pas entièrement vaccinés contre la rougeole. En 2023, seulement 83 % des enfants ont reçu au moins une dose du vaccin et 74 % ont été complètement vaccinés. Mais ces chiffres sont bien en deçà des 95 % nécessaires pour prévenir une épidémie.
Du côté de la France, la situation est également préoccupante. En effet, le ministère de la Santé signale une augmentation significative des cas de rougeole, avec un facteur de multiplication par huit en 2023 par rapport à 2022.
Cette hausse met en évidence des groupes de population encore vulnérables, notamment les adolescents et les jeunes adultes. Santé Publique France indique que la majorité des cas sont des voyageurs revenant de zones endémiques, ramenant et propageant le virus dans le pays.
Ainsi, il ne faut pas se croire à l’abri d’une nouvelle épidémie. Les citoyens doivent donc se montrer responsables et ne pas laisser les antivax prendre le dessus. Pour rappel, la vaccination contre la rougeole est obligatoire depuis 2018.
