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Les médias nous inondent, chaque jour, d’histoires tristes ou tragiques. Mais, de temps en temps, arrivent à nos oreilles des récits touchants dignes d’un film américain. C’est le cas avec ce fait divers qui nous vient d’Italie. Ou comment un restaurant réussit à faire parler de lui après un vol.
C’est une histoire qu’il ne faut pas mettre entre les mains d’un scénariste français. En effet, il pourrait nous offrir une comédie sociale comme les Français savent le faire, entre Intouchables et Ténor. Ces comédies qui content les rencontres improbables entre deux personnages issus de classes sociales bien différentes. Vous allez vite comprendre pourquoi nous disons cela.
Un vol dans un restaurant en Italie
Cette histoire est celle d’Amedeo Gaudio. Ce dernier est l’heureux propriétaire d’un restaurant, le Caffè Nettuno à Trente, une ville dans les Alpes du nord-est de l’Italie. Alors qu’il passe une belle vie dans son établissement, il fait une découverte le 4 juillet.
En effet, en ouvrant les portes de son restaurant, il découvre qu’il a été victime d’un cambriolage. Selon les informations du Parisien, le voleur a pu entrer par la fenêtre avant de s’en prendre à la caisse. Résultat, ce sont pas moins de 1 300 euros qui manquent au restaurateur.
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En découvrant cela, Amedeo contacte immédiatement la police. C’est la première fois que son restaurant reçoit la visite d’un voleur. Mais alors que nous pouvions penser que le restaurateur est très en colère, il n’en est rien.
Il retrouve un mot dans le restaurant
En effet, à 68 ans, le restaurateur n’éprouve aucune colère envers le voleur. Cette réaction peut sembler surprenante. Elle l’est un peu moins quand il explique à la presse avoir découvert des post-it jaunes sur sa caisse. En effet, sur ces derniers, se trouvent des mots d’excuse. Vous ne rêvez pas, le cambrioleur a pris le temps de présenter des excuses pour son vol.
« Désolé, j’en avais besoin, s’il te plaît pardonne-moi, je suis toxicomane », rapporte le Corriere del Trentino. Face à ces mots, Amedeo ne cache pas son émotion.
« S’il a pris le temps de les écrire, au risque que la police arrive, c’est qu’il en avait vraiment besoin. J’ai envie de lui pardonner. En fait, j’étais presque content de lire ces notes. À mon avis, le voleur ne s’est pas moqué de moi. C’était un cambriolage, mais il a essayé par tous les moyens d’endommager le moins possible mon restaurant. »
Il fait une offre surprenante
Cette folle histoire ne se termine pas sur ces jolis mots. En effet, Amedeo Gaudio est prêt à offrir un emploi au voleur. Il voudrait travailler avec lui dans son restaurant. « Ces notes m’ont ému. S’il est arrêté et purge n’importe quelle peine, et qu’il vient me présenter ses excuses, je penserais à l’aider en lui proposant un travail. »
Aujourd’hui, le cambrioleur est encore introuvable. Mais il sait que sa récente victime accepte de lui venir en aide. Cette histoire poignante montre une autre facette de la réaction face à la criminalité. Aujourd’hui, l’empathie et la compréhension priment sur la colère et la vengeance.