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Pour les Français, le loyer n’est plus seulement une dépense qui pèse très lourd dans le budget mensuel. Il faut aussi ajouter le paiement de l’électricité. Or, la facture pour cette dernière continue d’augmenter à la hausse depuis des mois.
Ce n’est pas avec bonheur que les Français voient le mois d’août arriver. Ce dernier, chaque année, fait apparaître des changements notables. Par exemple, dès le 1ᵉʳ août, le Livret d’Épargne Populaire proposera un taux de 4 %. À l’heure actuelle, il est de 5 %. C’est le 1ᵉʳ août que doivent augmenter les tarifs de l’électricité, il s’agit d’une augmentation mécanique. Mais nous avons une bonne nouvelle.
Électricité : pas de hausse des prix en août
Le gouvernement renonce à la hausse des tarifs de l’électricité au 1ᵉʳ août, selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Initialement, le prix de l’électricité augmente mécaniquement. Cette année, les Français s’attendaient à une hausse d’environ 1 %. Elle est directement en lien avec le tarif d’acheminement de l’électricité.
Finalement, le ministre de l’Énergie a décidé de ne pas publier les délibérations relatives à l’évolution du tarif d’utilisation des réseaux publics de distribution d’électricité (TURPE) au Journal officiel.
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La CRE précise que le gouvernement dispose désormais de deux mois pour demander de nouvelles délibérations concernant l’évolution du TURPE. Cette augmentation, bien que relativement modeste par rapport à la hausse de 11,7 % du « prix repère du gaz » en juillet, intervient dans un contexte politique sensible.
Une bonne nouvelle à nuancer ?
Ce renoncement ne conduit pas, forcément, à une facture d’électricité qui ne change pas. Pour les consommateurs, c’est un peu plus subtil que cela. Tout dépend de leur situation.
Ainsi, pour les abonnés, qu’ils soient résidentiels ou des entreprises sous offres de marché, l’impact sur la facture dépend des conditions de leur contrat. Les fournisseurs d’électricité peuvent choisir de répercuter ou non cette évolution tarifaire.
Le TURPE représente environ un tiers de la facture d’électricité. Il rémunère les gestionnaires de réseaux comme RTE et Enedis pour l’utilisation de leurs infrastructures, depuis la production jusqu’aux compteurs des consommateurs. Bien que figurant sur les factures, ce tarif est payé par les fournisseurs d’électricité à Enedis et RTE.
Pourquoi renoncer à cette hausse
En refusant d’appliquer l’augmentation décidée par la CRE, le gouvernement évite une seconde hausse tarifaire après celle de février, qui avait atteint près de 10 % dans le cadre de la suppression du bouclier tarifaire coûteux sur l’énergie. Il évite ainsi une nouvelle polémique au sujet de l’électricité.
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Rappelez-vous, à cette époque, l’exécutif augmentait l’accise, une taxe gouvernementale. Une décision que les Français ont eue bien du mal à avaler.
Pour calmer la colère sociale, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, s’engageait à ne pas augmenter davantage cette taxe en 2024. De plus, il annonçait une réduction à venir des factures d’électricité. Une réduction de 10 à 15 % prévue pour février 2025, attribuable à la baisse significative des prix sur les marchés de gros.
Les consommateurs devront se montrer encore un peu patients pour espérer noter une baisse notable. Pour le moment, le prix de l’électricité reste exceptionnellement haut.
