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Avec le coût de la vie élevé, le salaire de nombreux travailleurs ne leur permet plus d’assurer un confort quotidien. Pour certains, vivre dignement est devenu un véritable parcours du combattant.
Chaque euro supplémentaire compte désormais plus que jamais. Mais une lueur d’espoir pointe à l’horizon. Une nouvelle mesure législative promet une augmentation de 100 euros par mois pour les salariés. Découvrez tous les détails !
Les prélèvements sur le salaire
Saviez-vous que votre salaire net n’est pas la totalité de la somme versée par votre employeur ? Chaque mois, une partie de votre rémunération subit un prélèvement destiné à financer divers services publics et de sécurité sociale.
En France, les prélèvements obligatoires existent en plusieurs catégories, dont la Contribution sociale généralisée est l’une des plus significatives. Gérée par la CNAM et la Cnaf, elle alimente les caisses de la protection sociale et du fonds de solidarité vieillesse.
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Actuellement, son taux s’élève à 9,20 % qui représente une part non-négligeable du salaire pour les plus modestes. Ce prélèvement, bien que nécessaire pour maintenir le système de protection sociale, réduit le pouvoir d’achat des salariés.
Cependant, une nouvelle loi pourrait bien changer la donne. Cette mesure vise à réduire l’impact de la CSG sur le pouvoir d’achat de nombreuses familles.
Des nouveaux taux
Vous l’aurez compris, le taux de la CSG actuel fixé à 9,20 % concerne tous les revenus. Et la nouvelle loi permet de moduler ceci en fonction des ressources des ménages et des salaires. L’objectif est de mettre en place une plus grande équité.
Cela consiste à instaurer un système de tranches de revenus, avec des taux progressifs allant de 0 % à 13,2 %. Parmi ceux-ci comprennent les pourcentages 3,8 %, 5,5 %, 7,5 %, 9,2 % et 11,2 %.
Certes, cette réforme, si adoptée, représenterait un changement majeur dans la structure de la CSG. Concrètement, le calcul de ce prélèvement se rapprocherait de celui de l’impôt sur le revenu.
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Cela signifie qu’une poignée d’employés aux revenus les plus faibles ne paieraient pas de CSG. En revanche, ceux à salaire élevé verraient leur cotisation augmenter. Les plus aisés, quant à eux, contribueraient davantage au financement de la protection sociale.
Un gain bienvenu sur le salaire
Cette nouvelle loi serait donc plus avantageuse, en particulier pour les foyers aux revenus les plus bas. Elle leur permet de mieux faire face aux dépenses quotidiennes et d’améliorer leur qualité de vie.
Prenons l’exemple de L’Internaute, dans lequel un travailleur touche un salaire net de 1 850 euros net par mois. Avec cette mesure, ce revenu passerait à 1 959 euros. Cela représente un gain de 109 euros supplémentaires par mois.
Pour les travailleurs qui gagnent le Smic, l’augmentation serait de 97,50 euros. Quant à ceux qui touchent un salaire net de 2 200 euros, ils verront une hausse de 112 euros. Ces augmentations, bien que modestes, représentent un véritable coup de pouce pour les travailleurs.
Les candidats du Nouveau Front populaire ont avancé cette loi, inscrite dans leur programme. Ils promettent de la mettre en œuvre dès l’automne prochain s’ils sont élus. Leur objectif est clair : améliorer le quotidien des salariés aux revenus modestes et réduire les inégalités.
Mais cette mesure n’est pas seulement avantageuse pour les salariés à salaire bas. D’après les économistes du NFP, elle permet d’apporter aux caisses de l’État une somme de 5,5 milliards d’euros.
