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L’enseigne allemande Lidl est actuellement dans la tourmente. En effet, une récente étude de l’Observatoire du bien-être animal espagnol (OBA) révèle des informations troublantes au sujet des barquettes de viande de volaille disponibles dans les rayons des supermarchés.
Face à ces résultats, Lidl n’a pas hésité à réagir pour nier en bloc ces allégations. Mais l’OBA est sûr de lui. Alors, il dévoile en détail les résultats d’une grosse enquête qui se concentre notamment sur l’analyse de 142 barquettes de viande provenant de 22 supermarchés qui se trouvent en Allemagne, en Espagne et en Pologne, entre autres.
Une nouvelle polémique pour Lidl
C’est une grosse polémique à laquelle doit faire face l’enseigne Lidl depuis le 18 juin. À cette date, l’Observatoire du bien-être animal espagnol (OBA) révélait que trois quarts des barquettes de viande de volaille vendues par une grande chaîne de distribution allemande contiendraient des bactéries résistantes aux antibiotiques.
Selon l’étude de l’OBA, plus de 70 % des morceaux de poulet disponibles dans les supermarchés sont contaminés par des bactéries résistantes aux antibiotiques. Il s’agit d’une analyse de grande ampleur, puisqu’elle porte sur 142 barquettes de viande que propose Lidl à la vente.
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La majorité des échantillons contenaient des pathogènes comme Escherichia coli, Campylobacter, et Listeria. En détail, 83 % des lots présentaient des bactéries digestives comme Escherichia coli et Campylobacter, tandis que 38 % des échantillons espagnols étaient contaminés par Listeria.
La réaction de Lidl
Après la découverte de ces résultats, l’OBA a décidé de transmettre ces analyses aux ministères espagnols de la Consommation et des Affaires sociales, ainsi qu’à ceux de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation. Il s’attend à une nouvelle investigation sur la présence de germes résistants et autres pathogènes potentiellement dangereux pour la santé publique.
En réponse, Lidl n’hésite pas à qualifier ces allégations de « campagne de diffamation ». Elle affirme que les informations de l’OBA sont « fausses et non vérifiées« . La firme se défend en affirmant disposer de certificats d’analyses effectuées par des laboratoires accrédités, contredisant les conclusions de l’observatoire.
Elle rappelle que ce n’est pas la première fois que l’OBA porte des accusations sans consulter l’entreprise. Jusqu’à présent, l’enseigne est toujours sortie gagnante des plaintes.
L’enseigne se défend
Lidl souligne son engagement à garantir la qualité de ses produits. Alors, elle précise qu’elle applique des contrôles rigoureux tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Elle irait même au-delà des exigences légales. Concernant la présence de certaines bactéries, l’entreprise explique qu’elles résultent des méthodes d’élevage de leurs fournisseurs. Elle ajoute que cela représénte un défi pour l’ensemble de l’industrie de la volaille.
Par ailleurs, la chaîne allemande assure d’informer ses clients de manière transparente sur la nécessité de bien cuire les produits et de respecter les normes d’hygiène pour éviter tout risque sanitaire.
Là où Lidl a raison, c’est au sujet des différentes plaintes la concernant et provenant de l’OBA. Ainsi, la chaîne allemande voit en ces actions une « croisade« . Cette dernière viserait à faire pression pour l’adhésion à l’European Chick Commitment. Il s’agit d’une initiative pour améliorer les conditions de vie des animaux dans les fermes.
Lidl exprime son soutien aux principes de cet engagement et travaille à leur mise en œuvre. En revanche, elle rejette les accusations de l’OBA et menace de poursuites judiciaires.
