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Le bac reste une épreuve importante parce qu’il clôt symboliquement les études primaires et secondaires. Il importe alors à beaucoup de personnes de vouloir le réussir. Dans ces circonstances, la tentation à la triche existe bel et bien. Avant de tomber dans le panneau, connaître les conséquences de cet acte peut enclencher la marche arrière.
Le bac, cette épreuve symbolique
Le bac se passe en terminale et se prépare dès la première. Pour les lycéens, il constitue une épreuve plus qu’importante. Tricher pour réussir, certains y songent. Cela ne s’avère pas toujours une bonne idée au vu des conséquences de cet acte punissable par la loi.
Quand vient le temps de passer le bac, il devient important de distinguer ce qui peut se faire ou pas. Les examinateurs peuvent considérer comme de la triche des actes non réfléchis.
Par exemple, un téléphone portable doit impérativement rester dans le sac du lycéen. Dès qu’il se trouve à l’extérieur, même éteint lors des épreuves, cela peut s’apparenter à de la triche. Certains centres d’examen détiennent même des détecteurs de portables pour décourager les récalcitrants, selon CNews.
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La triche au bac
Un candidat au bac triche quand il utilise une feuille de brouillon autre que celle prévue par le centre d’examen. Il triche aussi quand il se sert d’une calculatrice alors que l’épreuve l’interdit. Il ne peut pas non plus porter de casque ni d’oreillette qui diffuse de la musique.
Quand il soudoie un responsable en vue d’obtenir des sujets d’examen du bac, un candidat triche. S’il envoie quelqu’un d’autre passer les épreuves à sa place, il s’agit d’un acte frauduleux. De même, s’il demande les réponses à d’autres candidats ou qu’il copie les résultats, cela s’apparente encore à de la triche.
S’il se fait attraper en flagrant délit, le surveillant le prive alors du matériel de triche. En revanche, il peut lui permettre de poursuivre les épreuves du bac. Celui qui l’a pris en faute rédige ensuite un procès-verbal à l’adresse du recteur.
D’autres mesures disciplinaires
Si le surveillant estime que le candidat au bac perturbe le bon déroulement des épreuves, il peut sévir. Dans ce cas, il pourra prendre l’initiative de le sortir de la salle, et même du centre d’examen.
Si le surveillant s’aperçoit aussi d’une substitution d’identité, les mêmes mesures peuvent s’appliquer.
Une commission de discipline décidera du sort de celui qui a triché au bac. En attendant sa sentence, il se retrouvera bloqué pour toute inscription à l’université.
Les conséquences de la triche au bac
La commission de discipline au baccalauréat dispose d’une panoplie de sanctions. Elles varient en fonction du niveau de fraude. Elle peut décider de donner un blâme et de priver le candidat d’une mention au bac. Il peut aussi arriver que le candidat ne puisse pas passer d’examens de l’Éducation Nationale dans les 5 ans.
Si les faits reprochés se montrent sévères, les sanctions correspondantes aussi. Après cette faute constatée, le candidat au bac ne pourra pas s’inscrire dans un établissement supérieur national. Cette restriction peut posséder un caractère temporaire, mais elle peut aussi prendre un aspect définitif.
Par ailleurs, la fraude au bac constitue un délit et conduit à une procédure pénale. La peine encourue s’élève à 45 000 euros d’amende ainsi que de 3 ans d’emprisonnement possible. Le motif du reproche se rapporte au faux et usage de faux.
Si une autre personne entre en jeu dans un cas de substitution d’identité, la sanction passera à la peine maximale. L’auteur de la triche et ses acolytes paieront cher à hauteur d’1 million d’euros et 10 ans d’emprisonnement.
Source : CNews