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L’amour des Français pour les automobiles est une passion qui se manifeste de diverses manières. D’un côté, il y a ceux qui sont toujours à l’affût des derniers modèles. De l’autre, il y a les aficionados des voitures anciennes. Ces « bonnes vieilles caisses » qui ont une histoire et un caractère bien à elles.
Pour ces derniers, les temps sont incertains. En France, un processus de sélection rigoureux est en place pour les véhicules : un grand triage qui détermine leur sort. Certains modèles, jugés trop polluants ou ne répondant plus aux normes de sécurité actuelles, se voient ainsi interdits de circulation.
Les voitures et la pollution
Dans l’air vibrant des villes françaises, une préoccupation grandit avec une urgence renouvelée : la pollution atmosphérique. Plus qu’une simple nuisance pour nos sens, elle représente une menace réelle pour la santé publique.
Au cœur de cette crise environnementale, les gaz à effet de serre jouent les premiers rôles. Ces émissions invisibles, bien que discrètes, sont d’une nocivité insidieuse, nées de nos besoins voraces pour l’énergie. Et parmi les principaux responsables, la voiture occupe le devant de la scène urbaine.
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En effet, ses pots d’échappement déversent inlassablement des particules fines et des oxydes d’azote dans l’atmosphère. Pour contrer ce mal, diverses solutions sont sur la table. Le gouvernement veut encourager le covoiturage et étoffer les réseaux de transports en commun. Il restreint même la circulation de certaines voitures.
Les voitures interdites de circulation
L’État français a pris des mesures drastiques pour réduire la pollution de l’air. Depuis 2017, un système de vignettes, nommé Crit’Air, a été instauré pour classifier les voitures selon leur impact écologique.
À partir du 1ᵉʳ janvier 2022, les véhicules munis de la vignette Crit’Air 5 se trouvaient déjà bannis des zones à faibles émissions (ZFE). Cette initiative s’est intensifiée en janvier 2024, avec l’extension de l’interdiction aux véhicules Crit’Air 4.
Ces vignettes représentent un passage obligé pour circuler dans les ZFE, zones dédiées à la mobilité à faible émission. Comme le souligne le ministère de la Transition écologique, elles entrent aussi en jeu lors d’épisodes de pollution spécifiques. Chaque véhicule doit alors arborer sa vignette sur le pare-brise pour franchir ces zones.
Les contrevenants, dépourvus de vignette, s’exposent à des amendes allant jusqu’à 450 euros. Cette pénalité s’étend également aux voitures non autorisées dans les ZFE.
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D’après le site du Service Public, une telle infraction peut même conduire à l’immobilisation et à la mise en fourrière du véhicule. Et dès 2025, les restrictions s’élargiront aux véhicules porteurs de la vignette Crit’Air 3.
Une mise en application dès 2025
L’État français avait envisagé d’interdire les véhicules portant la vignette Crit’Air 3 avant l’ouverture des Jeux olympiques. Toutefois, cette décision a été reportée à 2025. Cette nouvelle réglementation touchera principalement Paris et Lyon, deux villes fortement affectées par la pollution aux gaz à effet de serre.
D’autres villes, comme Marseille et Rouen, où la qualité de l’air s’est améliorée, échappent à cette mesure.
Les détenteurs de véhicules Crit’Air 3 devront donc réduire leur usage automobile ou envisager de changer de voiture pour continuer à circuler sans entrave.