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En France, les personnes en situation de précarité bénéficient de nombreuses aides de l’État. C’est le cas, par exemple, des personnes à faibles revenus et des retraités. Et, bien sûr, les personnes handicapées y ont également droit. Parmi ces aides, l’AAH est la plus connue et donc la plus sollicitée. Mais il en existe d’autres auxquelles les allocataires doivent également prétendre pour améliorer leur situation financière.
Les détails essentiels concernant l’AAH
Des milliers de personnes handicapées perçoivent chaque mois l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH). L’objectif de cette aide de la CAF est de les aider à maintenir un niveau de vie suffisant malgré leur situation.
Mais pour bénéficier de l’AAH, les demandeurs doivent avoir au moins 20 ans. Ils doivent également résider de manière permanente en France. Mais aussi présenter un taux d’incapacité égal ou supérieur à 80 %. Des exceptions sont toutefois prévues pour les personnes dont le taux est compris entre 50 % et 79 %.
Pour en bénéficier, elles doivent avoir un handicap qui les empêche d’occuper un emploi. Elles ne doivent pas non plus dépasser un certain plafond de revenus. Par ailleurs, le montant de l’AAH est actuellement supérieur à 1 000 euros. C’est le résultat d’une revalorisation intervenue en avril dernier.
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Outre l’AAH, il existe d’autres prestations destinées aux personnes handicapées. Pour les connaître, il suffit de consulter le Guide des prestations sociales 2024. Valable d’avril au 31 mars 2021, il recense toutes les informations sur ces dernières. Parmi elles, certaines sont très intéressantes.
Les autres prestations pour les personnes handicapées
Si l’AAH est une prestation populaire, les personnes handicapées peuvent également bénéficier de plusieurs autres formes d’aide de la part de la CAF. Cela inclut l’AEEH (Allocation D’Éducation de l’Enfant handicapé). Elle est principalement destinée aux parents d’enfants handicapés mineurs. En particulier ceux âgés de moins de 20 ans.
L’AEEH est conçue pour aider les parents à faire face aux coûts liés à l’éducation et à la prise en charge de leurs enfants handicapés. Elle est similaire à l’AAH sur certains points. En effet, pour bénéficier de cette prestation par exemple, l’enfant doit être handicapé à 80 %.
Aussi, comme avec l’AAH, les personnes dont le taux est compris entre 50 et 79 % peuvent y prétendre sous certaines conditions. La prestation mensuelle minimale est de 149,26 euros. Mais elle peut varier en fonction de la situation de l’enfant ou des parents.
Dans certains cas, l’enfant en question a besoin de soins particuliers. Ainsi, la CAF ajoute un supplément de 1 226,60 euros à l’allocation. Il en va de même pour les parents sans emploi. En revanche, pour une mère ou un père célibataire, le supplément peut atteindre 499,09 euros. Ces points différencient l’AEEH de l’AAH.
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Une aide aux proches de personnes qui bénéficient de l’AAH
Si les personnes handicapées bénéficient de l’AAH et d’autres aides, les proches aidants ont également droit à l’AJPA. Cette aide compense leurs carences financières après avoir cessé ou restreint leur activité professionnelle. Et ce, notamment pour s’occuper de la personne handicapée. Le montant est de 64,54 euros par jour, versés mensuellement pour une durée maximale de 22 jours.
Les parents ont quant à eux droit à l’AJPP. Notamment ceux qui doivent mettre leur vie professionnelle entre parenthèses pour s’occuper de leur enfant handicapé. Son montant s’élève à 64,54 euros par jour. En outre, toutes ces prestations sont cumulables avec d’autres prestations. Il s’agit entre autres de la prime d’activité et de l’APL.