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Les automobilistes doivent garder en tête que les autorités publiques veulent lutter contre le fléau de la pollution. Or, les anciens véhicules sont les plus pollueurs, et les conséquences sur la santé et l’environnement sont très importantes.
Alors, depuis 2019, ils doivent se soumettre à la loi d’orientation des mobilités (LOM). Cette dernière rend obligatoire le déploiement des Zones à Faibles Émissions (ZFE) dans les territoires qui ne respectent pas les normes en matière de qualité de l’air. De quoi interdire à certains automobilistes la circulation dans plusieurs villes de France.
Les automobilistes et le défi de la pollution
Dire que la pollution est un grave problème pour la santé publique n’est pas une exagération. Chaque année, environ 47 000 personnes décèdent en France des suites de la pollution atmosphérique. C’est pour cela, entre autres, que les ZFE sont d’une utilité publique.
Si certaines villes ont pu éviter ces mesures grâce à des améliorations récentes de la qualité de l’air, d’autres doivent se conformer à la réglementation. Alors, elles mettent en place de nouvelles règles concernant la circulation des automobilistes.
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Ces derniers doivent donc se tenir au courant concernant les évolutions dans le calendrier des interdictions. Plus les années passent, plus elles sont strictes. En effet, selon la loi Climat et Résilience d’août 2021, le dispositif ZFE doit s’étendre à toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants d’ici au 1ᵉʳ janvier 2025.
Cependant, cette législation offre une certaine flexibilité en fonction du niveau de pollution atmosphérique local. En effet, seules les agglomérations qui dépassent les seuils réglementaires devront respecter ce calendrier.
Les évolutions selon les villes
Aujourd’hui, les automobilistes doivent faire apparaître sur le pare-brise une vignette Crit’Air. Ils obtiennent un numéro (de 0 pour les véhicules non-polluants à 5 pour les plus polluants) qui classe leur véhicule. Les ZFE interdisent l’accès à tous les véhicules qui polluent le plus.
Dans le Grand Paris, de nouvelles règles entrent en vigueur pour les automobilistes. À partir du 1ᵉʳ juillet 2024, les véhicules Crit’Air 2 seront proscrits à l’intérieur du périmètre de l’A86. Cette mesure vient renforcer les restrictions qui étaient déjà en place depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, excluant les véhicules Crit’Air 4.
Les autres agglomérations ne sont pas en reste en matière de contrôle des vignettes Crit’Air. Ainsi, les changements de juillet 2024 impacteront également les conducteurs de Strasbourg, Rouen, Toulouse, Saint-Étienne, Grenoble, Lyon, Reims, ainsi que Marseille, Nice et Montpellier.
Ces zones ZFE imposeront une interdiction de circulation aux véhicules munis d’une vignette Crit’Air de catégorie 4. Cette restriction vise principalement les véhicules diesel conformes à la norme Euro 3, généralement immatriculés entre 2001 et 2005.
Des amendes pour les automobilistes qui ne respectent pas les règles
Circuler dans une zone ZFE sans vignette Crit’Air expose les automobilistes à une amende forfaitaire de 68 euros. Elle est de 135 euros pour les poids lourds. Il est donc crucial pour les conducteurs de se tenir informés des calendriers d’interdiction, d’autant plus que ceux-ci peuvent évoluer en fonction de la situation spécifique de chaque ville.
Les automobilistes qui ont une vignette Crit’Air 4 ou 5 doivent prendre conscience qu’il leur est très difficile de conduire librement. Et cela ne va pas s’arranger dans les années à venir. C’est pourquoi les autorités les encouragent à opter pour un nouveau véhicule moins polluant.