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Le bruit émis par nos activités n’est pas nul la nuit même s’il se réduit par rapport au jour. En ville, la pollution sonore a donc elle aussi tendance à remettre en cause le silence naturel de la nuit, propice et nécessaire à la communication et au repérage de nombreuses espèces nocturnes.
Le son étant une onde, la pollution sonore se déplace elle aussi et peut causer une fragmentation* de l’espace nocturne. La communication et le repérage des espèces qui utilisent particulièrement l’ouie/l’émission de son sont donc altérés voire empêchés. Pour ne prendre qu’un exemple, deux partenaires de Chouette chevêche peuvent ne plus parvenir à communiquer si leur territoire est traversé par une route bruyante qui sépare auditivement les individus.